Il y a des ouvrages qui,
ainsi, échappent à toute publicité, puisque,
comme la «communication» sur la littérature (les
magazines) est, comme la publicité en générale,
payante, d’une manière ou d’une autre, les auteurs qui ne font
pas partie du sérail parisien ne sont pas lus par les Josyane
Savigneau et consorts. C’est ainsi qu’il y a déjà bien
longtemps, Philippe Camby a écrit et fait publier «L’érotisme
et le sacré» (aux Editions C.A.L, puis Albin Michel,
aujourd’hui disponible en poche chez Dervy). Il le dit clairement :
c’est avec l’époque chrétienne que l’amour devient
«empoisonné», «malade», même si,
comme le proclame heureusement le titre de l’un de ces chapitres, il
y eut une «résistance au christianisme». Mais,
désormais, celui-ci apparaît de plus en plus clairement
pour ce qu’il fut et est encore, malgré tout, comme son
«Dieu», mort : une folie, hérétique,
systématiquement en crise, puisque les premières
décisions qui l’ont fondé étaient
irrationnelles. Avant que cette hérésie sectaire ne se
développe et n’étende le long manteau noir de sa haine
de la vie, les hommes et les femmes de l’Antiquité ont vécu
dans l’émerveillement des Formes, et, parmi celles-ci, des
femmes, de «la» femme, matrice et vecteur fondamentaux de
«la Beauté».
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