Téhéran, qui ne reconnaît pas la double nationalité et considérait Mme Bahrami comme Iranienne, avait rejeté cet appel relayé par d'autres capitales européennes, accusant les Occidentaux d'instrumentaliser l'affaire pour accroître leur pression sur l'Iran, déjà soumis à de sévères sanctions internationales pour son programme nucléaire controversé.
"L'une des affaires utilisées par les pays occidentaux pour faire pression sur la République islamique est le cas de (Mme Bahrami)", avait affirmé la semaine dernière le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast.
"Ils n'ont pas le droit d'interférer dans nos affaires internes", avait-il insisté, en affirmant que le système judiciaire iranien était "totalement indépendant".
Le rythme des exécutions a explosé depuis le début de l'année en Iran, l'un des pays du monde pratiquant le plus la peine capitale avec la Chine, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite.
Au moins 66 personnes ont été pendues depuis le 1er janvier pour divers crimes, soit plus de deux par jour, selon un décompte établi par l'AFP à partir des informations diffusée par les médias iraniens.
Pour toute l'année 2010, les médias avaient fait état de 179 exécutions. Les autorités, qui ne publient jamais de chiffres officiels sur ce sujet, n'ont fourni aucune explication à cette accélération.
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