L’impossible «union nationale» avec l’UMPFN | Mediapart

«Nicolas Sarkozy commence à comprendre qu'il ne peut pas y arriver seul», glissait Dominique de Villepin au Point, en septembre. Trois mois plus tard, Nicolas Sarkozy ne cache plus son envie de jouer la carte de «l'union nationale». «La situation est grave, le pays a besoin d’union», a-t-il dit au petit-déjeuner de la majorité, mardi. Le président-candidat mise tout sur une aggravation de la crise européenne pour mieux se présenter en capitaine protecteur par temps de tempête. La seule manière pour lui de gagner n'est-elle pas de promettre un gouvernement d'union nationale? Exit Claude Guéant, (re)bonjour les chiraquiens. Et pourquoi pas Bayrou, en allié de second tour?

Cette stratégie, Mediapart en avait repéré les contours dès septembre (lire notre enquête). L'idée a pris du poids en novembre, avec les chutes de Georges Papandréou en Grèce et Silvio Berlusconi en Italie. Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire l'ont défendue, plaidant pour un président rassembleur, qui assumerait un courageux programme d’austérité et imiterait le modèle allemand. Cette semaine, la majorité semble avoir adopté ce refrain de «l'union nationale». Avec un prétexte tout trouvé: lundi, la France a été mise sous surveillance par l’agence de notation Standard & Poor’s.

via www.mediapart.fr

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