Depuis mai 2010, une droite extrêmement réactionnaire est au pouvoir à Budapest, avec la Fidesz (Union civique hongroise) dont le leader, Viktor Orban, est redevenu premier ministre après l'avoir déjà été de 1998 à 2002. Elle n'est pas seulement nationaliste, elle est rétive à la démocratie, et l'assume. Tout en se préparant à succéder à la Belgique à la présidence tournante de l'UE, aux côtés du président du Conseil européen institué par le Traité de Lisbonne, le nouveau gouvernement hongrois vient en effet de faire adopter par le Parlement une loi liberticide qui s'attaque frontalement à la première condition d'une vie démocratique, la liberté de l'information. Consacré à l'actualité hongroise en français, le site hu-lala.org permet de suivre au plus près ce feuilleton.
via www.mediapart.fr