Les Résistances, allemande, française, contre le National-Socialisme et leurs serviteurs internationaux

Pour résister en France, il fallait, outre le refus, la désobéissance, active, et le risque absolu, définitif, la mort, souvent au bout des tortures. C’est ce que Lucie Aubrac a lumineusement expliqué à de jeunes lycéens français. Mais en "Germanie" ? Dans cette immense prison à ciel ouvert, dans laquelle les matons circulaient partout, il fallait la générosité et la folie d’une certaine jeunesse allemande, réunie dans le mouvement de la "Rose Blanche", et notamment avec Hans et Sophie Scholl, pour tenter de réveiller des citoyens allemands, convaincus de l’inéluctabilité de la défaite militaire et qu’elle seule les délivrerait "du Mal, amen". L’internationale fasciste a écrasé l’internationale fraternelle, pendant presque cinq ans. Aujourd’hui, les noms de Hitler et de ses serviteurs criminels sont maudits, celui de Hans et de Sophie est célébré partout en Allemagne et ailleurs.

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