Plus tard devant la presse, Mme Duflot s’est dite «très habituée, limite immunisée» aux déclarations de «Dany» qu’elle avait qualifié l’an passé de «Schtroumpf grognon».
A son arrivée, Daniel Cohn-Bendit, entouré de journalistes, a estimé que ce «serait très bien» si la campagne d’Eva Joly, avec qui il a dîné la veille, «marche bien». Mais, a-t-il martelé, on ne peut pas se permettre de «revivre un 21 avril» (la gauche éliminée du second tour en 2002).
Toutefois, on peut aussi faire comme Dominique Voynet en 2007, «elle avait atterri à 1,5%!», a-t-il ironisé. Préférant à une candidature à la présidentielle de bonnes négociations avec le PS pour obtenir de nombreux députés EELV à l’Assemblée, il a demandé de la «transparence» dans les discussions menées par Jean-Vincent Placé, conseiller de Mme Duflot.
Critiquant son timing, Mme Voynet a jugé «curieux» que Daniel Cohn-Bendit mette ainsi «au centre le Front national pour justifier des renoncements et des ralliements», ironisant: «il a le mérite de la constance», il n’avait «pas apporté un soutien bien résolu à ma candidature» en se rapprochant de Ségolène Royal en 2007.
Discours en norvégien
Eva Joly est restée silencieuse sur la question et devait dans l’après-midi se rendre dans des PME de la région avec Cécile Duflot. En ouverture, cette dernière a débuté son discours en norvégien.
Après une ovation, l’eurodéputée franco-norvégienne a salué cette «intention adorable». «Mais je vous promets que mon discours samedi sera en français», a affirmé l’ex-juge, sous les rires et applaudissements.
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