Une croissance mondiale revue à la baisse
De l’atonie du marché de l’emploi américain à l’essoufflement de la croissance dans la zone euro, en passant par le durcissement généralisé des politiques budgétaires : tout concourt à accréditer l’idée d’une rechute des économies dans les prochains mois. Selon l’agence de presse italienne Ansa, qui s’est procuré une version du prochain rapport du Fonds monétaire international (FMI), la reprise aux Etats-Unis sera de plus en plus anémique (1,6% en 2011 et 2% en 2012). Pour la zone euro, le FMI table désormais sur 1,9% en 2011 et 1,4% en 2012. Plus pessimiste encore, l’agence de notation Standard&Poor’s évoque un risque de récession «accru» dans la zone Euro, et ne table plus que sur 1,7% en 2011 (au lieu de 1,9%) et 1,5% en 2012 (au lieu de 1,8%).
La bombe grecque
C’est une thérapie qui vire au cauchemar. Pourtant, en 2010, l’Europe et le FMI sont formels : il suffit de serrer tous les boulons de la dépense publique grecque pour que les choses s’arrangent. En échange, Athènes pourra compter sur une aide de la zone euro et du Fonds monétaire international. En mai 2010, tout le monde est d’accord. Un premier plan de sauvetage de 110 milliards d’euros est mis en place. Problème : un an et demi après, la Grèce continue de s’enfoncer dans la récession. Pour tenter d’éviter le pire – un défaut de paiement sur sa dette publique – le Conseil européen et le FMI promettent, en juin, une nouvelle aide de 110 milliards d’euros à Athènes. Sans aucune garantie de résultat… «Les mesures d’austérité ont engendré une forte récession et plombé la croissance, la compétitivité et la production. C’est une thérapie qui produit plus de mal que de bien», estime ainsi Jésus Castillo, économiste chez Natixis. Une analyse que confirment les dernières évolutions de l’économie grecque, dont le PIB a reculé de près de 13% depuis 2009.
Un degré supplémentaire a été franchi il y a tout juste une semaine, lorsqu’une commission d’experts du Parlement a révélé dans un rapport que l’endettement du pays était désormais «hors de contrôle». Il n’en fallait pas plus pour que les investisseurs considèrent à nouveau la Grèce comme le détonateur d’une nouvelle crise financière à l’échelle de l’Europe.
La spirale des dettes souveraines
il suffit de serrer les boulons c est de la grosse mécanique n importe quel mécanicien sait que le filetage céde sous la pression de la clé sont il agréé ,en tout cas ils n ont pas l habit de travail ,on ne s improvise pas mécano le systéme de frein est délicat c est bien pour cela que je ne touche jamais les freins une mauvaise manoeuvre et c est droit dans le mur , on ne peut avoir le beurre et l argent du beurre cette année j ai fais des conserves car je me dis que si ça continue on n aura que les yeux pour pleurer et rien dans l assiette ,tous ces penseurs pour arriver à rien .