Mettre en œuvre ces mesures n’est pas évident. Il faut une volonté politique déterminée. Mais c’est pourtant la véritable question de 2012 : est-ce que ceux qui n’ont que leur travail pour vivre – les artisans, les salariés, les cadres, les retraités, les petits patrons, les agriculteurs – doivent continuer à payer la crise, ou est-ce que l’on a le courage politique de changer la donne, non pas pour punir les banquiers, mais pour éviter que de nouvelles crises financières ne surgissent ?
L’auteur développe 5 propositions fortes.
Mettre les banques commerciales sous la tutelle des banques centrales « à la manière d’un réseau de filiales », dans la mesure où les banques centrales sont les assureurs de l’ensemble du système et où l’action des deux est interdépendante : pour prêter à leurs clients, les banques commerciales empruntent auprès des banques centrales.
Séparer banques de dépôts et banques de prêts : « le risque réapparu de retrait brutal de leurs avoirs par les déposants fait resurgir l’ambiguïté séculaire d’institutions qui exercent conjointement deux métiers, celui de gardiens des dépôts de monnaie et d’épargne, et celui de prêteurs ou d’investisseurs, qu’il n’est pas forcément nécessaire de mener de front ». Jean-Luc Gréau propose donc une séparation très nette des établissements de prêts et de dépôts. « Il s’agit d’un côté de protéger les déposants contre le risque de faillite de leurs banquiers mauvais gestionnaires des prêts qu’ils ont accordés. Il s’agit, d’un autre côté, symétrique du précédent, de mettre les banques prêteuses à l’abri de retraits brutaux de leurs dépôts par de clients alarmés par de mauvaises informations, vraies ou fausses, détruisant la confiance dont elles bénéficiaient auparavant. On peut, on doit sans doute envisager la création de purs établissements de dépôts - des caisses de dépôt et d’épargne- qui fonctionneraient comme de véritables coffres-forts électroniques et informatiques, servant aux encaissements et aux décaissements usuels des agents économiques à partir de la monnaie existante. Deux types de cartes de crédit seraient désormais rendues disponibles : les cartes sur compte créditeur des établissements de dépôts et les cartes sur compte débiteur, dans la limite d’un prêt effectivement consenti par les établissements de prêts ».
Interdire aux banques de spéculer pour leur compte propre « Au nom de quelle utilité économique déterminée les banques mobilisent-elles leurs cohortes de traders ? La réponse valable serait qu’elles agissent pour le compte de leurs clients, par exemple par des achats à terme de contrats représentatifs de matières premières ou de devises, afin de leur garantir un approvisionnement à un prix certain. Mais c’est en leur nom propre que l’immense majorité des opérations est exécutée, afin de doper les résultats financiers. C’est ainsi que les bénéfices tirés du trading ont fini par représenter au moins le tiers des profits des banques commerciales. Faut-il laisser se maintenir cet état de fait, alors que les banques ont subi à l’inverse, à l’occasion de la crise, des pertes sensibles sur ce genre d’opérations ? »
Restreindre le périmètre géographique et économique d’intervention des banques. « On a pu repérer l’anomalie représentée par l’engagement des banques de certains pays sur les marchés du crédit d’autre pays, non pas pour répondre à des besoins qui ne seraient pas remplis par les banques locales mais pour y prendre des risques supplémentaires. Les banques européennes devaient-elles monter dans la galère du marché du crédit hypothécaire américain ? Les banques autrichiennes devaient-elles accepter de fournir du crédit à profusion aux ménages hongrois désireux de vivre sur un grand pied ? S’agit-il de la manifestation d’un m
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les banques les assureurs tous ce petit monde servent à la trésorerie car il ont opté pour diversifier et les dépots ne sont plus leurs préocupations premiéres ,il font de tout et surtout du n importe quoi plus exactement prétendre servir les intéréts de leur clients du salarié ,au cadre ,au petit artisan, ou agréculteur ,j avais parlé de trésorerie celle ci absente les banques octroient des découverts c est leur job a 17% au pif ,pour l agréculteur que l on lapide souvent elle le tienne à la gorge quand ce n est pas d autre grand intérét qui le font pour d autre corporation ,ces gens savent cirer les pompes mais quand il le font c est avant tout pour leur intérét et en aucun cas parce ce que vous étes bien fringué ,il pense méme parfois gérer vos bien et oui assis dans leur bureau et lorsque car cela m est arrivé vous n adhéré pas il m ont dit tout simplement devant tout le monde ce que j avais sur mon compte,je ne suis pas un riche mais j économise comme tout le monde qui n est pas rentré dans leur systéme alors je dirais pour étre poli /je n achéte pas du papier toilette a la rose comme eux donc j économise ,lorsque je vois un guichetier de banque venir au boulot avec une voiture petite cylindrée et que je l aperçois dans une grosse berline dans sa vie c est donc qu il a bien travaillé a aider les clients ,alors je ne préfére pas étre aidé,on dit aide toi toi méme et dieu t aidera,je fais court le banquier aime votre argent ou ce que vous lui rapporté mais ce n est en aucun cas un humaniste ,