Le retour aux 40 heures, la réduction des droits sociaux, l’avenir en chantant…

Les élections
françaises qui viennent d’avoir lieu il y a quelques jours et
quelques semaines ont permis d’entendre de nombreux
citoyens français récriminer contre les réductions
du temps de travail ("les gens ne travaillent pas assez dans ce
pays
", "les jeunes, ils veulent pas travailler"), contre le système de la protection sociale qualifié
d’assistanat ("les gens ne veulent plus travailler, les
chômeurs, ils veulent pas travailler
"), contre les immigrés,
légaux et clandestins, etc… Dans le système de la
gâterie, comme l’appelle Peter Sloterdijk, il semble que, en
effet, le train de vie des Français soit trop élevé, les habitants de ce pays sont trop gâtés et aspirent à une cure d’amaigrissement. Il faut donc espérer que le nouveau Président et son
gouvernement vont savoir entendre cette volonté de travailler
plus pour gagner plus, et qu’ils vont donc annuler les 35 heures, mais aussi la loi de 1982 sur les 39 heures, afin de
revenir aux 40 heures de 1936
, qu’ils vont mettre fin à
l’égalité-inégalitaire des citoyens envers la
sécurité et la protection sociales, par la prise en
compte des salaires, des revenus et des moyens financiers de chacun
pour adopter le principe d’une proportion de la participation du
financement de ces moyens en fonction de ces salaires, revenus, et
autres moyens personnels. Concernant les prestations qui relèvent
de l’assistanat, la suppression du RMI permettra aux Conseils
Généraux qui versent cette allocation de faire de
substantielles économies, et, en lieu et place, les
associations charitables chrétiennes, musulmanes, s’occuperont de celles et ceux qui auront refusé de travailler. 

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grellety
grellety
17 années il y a

Faiblesse de l’imaginaire de gauche : Rêver contre soi-même
En 2000, aux Etats-Unis, un sondage commandé par Time Magazine avait révélé que, quand on demandait aux gens s’ils pensaient faire partie du 1% des Américains les plus riches, 19% répondaient affirmativement, tandis qu’un autre 20% estimait que ça ne saurait tarder. L’éditorialiste David Brooks l’avait cité dans un article du New York Times intitulé « Pourquoi les Américains des classes moyennes votent comme les riches – le triomphe de l’espoir sur l’intérêt propre » (12 janvier 2003). Ce sondage, disait-il, éclaire les raisons pour lesquelles l’électorat réagit avec hostilité aux mesures visant à taxer les riches : parce qu’il juge que celles-ci lèsent ses propres intérêts de futur riche. Dans ce pays, personne n’est pauvre : tout le monde est pré-riche. L’Américain moyen ne considère pas les riches comme ses ennemis de classe : il admire leur réussite, présentée partout comme un gage de vertu et de bonheur, et il est bien décidé à devenir comme eux. A ses yeux, ils n’accaparent pas des biens dont une part devrait lui revenir : ils les ont créés à partir de rien, et il ne tient qu’à lui de les imiter (1). Il ne veut surtout pas
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http://www.betapolitique.fr/Faiblesses-de-l-imaginaire-de-00965.html

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