Rodolphe travaille au ministère de la Culture, « à l'accueil et la médiation » :
« Louis XVI, c'est un homme qui aimait beaucoup les Français, qui voulait prendre des mesures sociales. Comme la défense de la liberté de religion ou la création d'un état civil laïc. C'est important de garder en mémoire qu'il a été tué par les gens qu'il voulait aider. »
Il s'est présenté à des élections et souhaite une monarchie moderne, « comme d'autres pays d'Europe en ont, avec un personnage digne à la tête de l'Etat qui représente la France avec prestige, qui serait accepté et reconnu par tous les Français indépendamment des partis politiques et des idéologies » :
« Nicolas Sarkozy est un personnage un peu extrême par rapport au président de la République, mais je pense que c'est le système en lui-même qui ne peut aboutir qu'à une division des Français. Le président de la République, avant d'être chef de l'Etat, est chef d'un parti. »
Au café juste en face de la basilique, rencontre avec Marc et Evrard. Marc est discret et timide. Evrard, très joyeux et volubile, fait des pauses un peu hors-sujet :
« Il y a de très belles femmes qui passent, dis donc ! »
Tous deux proches de l'extrême droite, ils évoquent – comme toutes les autres personnes que nous avons rencontrées –, l'avantage du roi : « Etre au-dessus des partis. » (Voir et écouter le diaporama sonore)
Royalistes à 18 ans
Il est midi, l'église s'est remplie de chapeaux en feutre, de fourrures, de cannes et de cheveux blancs (les royalistes semblent être une espèce en voie de disparition). Une centaine de personnes doit être présente. Parmi elles, quelques jeunes tout de même, prêts et excités à l'idée de prendre la relève. Après la messe, Alix et Constance, 18 et 17 ans, parleront exaltées du roi :
« Justement on a 18 ans et si on marche pas pour un absolu, si on n'espère pas le roi de France à 18 ans… Peut-être qu'à 40 ans je ne serai pas là, mais aujourd'hui je pense que le salut de la France est dans le roi. »
Elles sont coquettes, portent du vernis rouge et de petites ballerines. Elle estiment que l'avortement est un « assassinat », tout en considérant la question, comme celle de la peine de mort, compliquée. Politiquement, Constance pense qu'elle votera pour l'« extrême droite ». Alix est plus incertaine. (Voir et écouter le diaporama sonore)
via www.rue89.com
18 ans de vie et de si grandes paroles « ON EST TOUS LES SUJETS DU ROIS » trop peu de douleur ,trop peu meurtri ,trop peu vécu ,trop d angélisme ,trop peu de réalisme ,pas d incertitude ni de certitude ,l orgue leur à délivré l apaisement ,alors que L ORGUE LE DELIVRE CE MESSAGE CAR MON ESPRIT CONNAIT SES VIBRATIONS MAIS IGNORE TOUJOURS LE MESSAGE DU MESSAGER QUI A SOMBRER DANS LE NEANT DES PROFONDEURS DE L ORGUEIL AINSI SOIT IL