Le Conseil économique et social arrière-cour de la Sarkozie

Le Conseil économique et social arrière-cour de la Sarkozie?

RTXCR4C_Comp "Jamais dans l’histoire de la République, la troisième Assemblée constitutionnelle n’a été à ce point instrumentalisée".

Ce coup de gueule émane de Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française. La "troisième Assemblée constitutionnelle" dont il parle est le Conseil économique, social et environnemental (CESE).

"A titre d’exemple, la désignation des personnalités qualifiées, nommées en Conseil des Ministres, a été marquée par son extrême partialité. Un ancien Ministre, des parlementaires, des édiles municipaux, des candidats défaits dans diverses élections, des collaborateurs d’élus nationaux et locaux, y compris du président de la République : on ne compte plus les choix partisans ! La représentation de la société civile a cédé du terrain devant le reclassement d’une partie du personnel politique", poursuit Jean-Pierre Davant.

Jusqu'à ce matin, la président de la Mutualité française était candidat à la présidence du CESE. L'élection doit avoir lieu cet après-midi.

Dans un communiqué envoyé ce mardi, Jean-Pierre Davant annonce le retrait de sa candidature. "Avant même l’élection du Président du CESE, Raymond Soubie Conseiller Social du Président de la république a pris la présidence du groupe des personnes qualifiées, le plus important en nombre de l’institution. Il prépare ainsi l’élection du candidat soutenu par la présidence de la république : Jean-Paul Delevoye", dénonce-t-il.

 


Cette assemblée consultative, qui ne se réunit que quatre après-midi par mois en plénière, coûte 37,6 millions d'euros par an au contribuable, est chargée d'éclairer le gouvernement sur ses choix économiques, sociaux et environnementaux.

Elle est en fait saisie au compte-gouttes par l'exécutif (28 fois sur les cinq dernières années) et ses avis sont rarement suivis par le pouvoir politique, comme sur le travail du dimanche.

Ses membres touchent une indemnité de 3000 euros environ par mois environ. Celle de son président serait de plus de 7000 euros. Un décret en fixe le cadre.

via immigration.blogs.liberation.fr

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