Le « choc de compétitivité » stimulera d’abord… les profits ! – Page 1 | Mediapart

Pour justifier la politique néolibérale qu’il conduit en faveur des entreprises, et les immenses cadeaux financiers qu’il leur a accordés, François Hollande prétend que ces immenses allégements d'impôt contribueront à améliorer la situation financière des entreprises et que celles-ci finiront par investir et embaucher. Et il nie farouchement que cette politique de l’offre ne génère que des effets d’aubaine, les entreprises se bornant à encaisser ces cadeaux, pour gonfler leurs profits voire les dividendes servis à leurs actionnaires.

Si, à l’occasion des élections municipales, les citoyens ont déjà dit avec colère ce qu’ils pensaient de ce pronostic, en infligeant une sanction historique aux socialistes, on ne savait pas encore ce qu’en dirait l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), qui fait souvent office de juge de paix dans le débat public. Mais avec la nouvelle « Note de conjoncture » que l’Institut a publiée ce 3 avril en milieu de soirée, nous voilà fixés : même s’ils disent les choses avec plus de modération que les électeurs, les statisticiens ne sont pas loin de penser comme eux. Croissance très faible, chômage toujours à un niveau record, pouvoir d’achat en stagnation : la prévision est plutôt pessimiste et ne suggère pas que la politique de l’offre chère à François Hollande puisse contribuer à une véritable relance de l’activité. Elle valide même plutôt l’hypothèse selon laquelle le « choc de compétitivité » générerait surtout des effets d’aubaine.

Voici cette « Note de conjoncture » 

via www.mediapart.fr

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