La gauche, Ségolène Royal face au renouveau fasciste, le débat, note 13

Le débat a enfin eu lieu.
Ségolène Royal a exposé ses principaux
objectifs, a mieux fait connaître sa personnalité, sa
force de caractère. Son programme est cohérent, et ne
joue pas sur les peurs, ne flatte pas le racisme chez certains.
Monsieur Sarkozy a joué une partition obligée, l’homme
calme, une fois de plus en contradiction avec ce que tout le monde
connaît de lui, ce que nous avons entendu dans sa bouche
pendant cette campagne, la stigmatisation constante de telle ou telle
partie de la population. Mais c’est surtout la contradiction
constante entre certains de ses objectifs (soutenir les élèves
en difficulté dans les établissements de l’Education
Nationale, supprimer dogmatiquement un fonctionnaire sur deux, et
donc aggraver les suppressions de poste déjà effectuées
dans l’Education Nationale de 2002 à 2007, 100.000 environ),
entre ses discours et les actes du gouvernement auxquels il a
appartenu, qui lui ôte toute crédibilité. Ségolène Royal lui a ainsi rappelé le bilan de l’actuel gouvernement, qui soutient entièrement Nicolas Sarkozy, sur le plan Handiscol, et la suppression des moyens qu’elle avait mis à la disposition des écoles et des familles au bénéfice des enfants handicapés

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