Sa déclaration n’a pas été faite en catimini mais dans une interview au
quotidien de gauche «Haaretz» dans laquelle
il détaille sa stratégie: «pour faire baisser la pression
internationale sur Israël et empêcher des décisions unilatérales, il faut
impérativement transférer, au moins partiellement, le poids de la preuve de
bonne foi sur les palestiniens en leur proposant un plan sur lequel ils devront
se positionner. A eux de l’accepter et montrer leur volonté de paix, ou le
refuser et être rendus responsables de l’échec du processus».Cession de 50% de la Cisjordanie
Le plan de Lieberman est aux antipodes des plans précédents déjà
proposés. Le premier ministre Ehud Olmert avait accepté d’évacuer 93% de la
Cisjordanie tandis que Barack Obama avait fixé, dans son plan de paix
secret, le chiffre de 96%. Le
ministre des affaires étrangères est très éloigné de ces chiffres puisqu’il est
prêt à concéder une continuité territoriale avec environ 50% de la Cisjordanie.Le problème du pourcentage est à analyser de manière secondaire dans
cette déclaration car Avigdor Lieberman a taillé en pièces le sacro-saint
principe du grand Israël défendu par les
nationalistes et auquel s’accrochaient tous les nostalgiques du rêve messianique.
via www.slate.fr