Laurence Spicher-Bernier
La dernière condamnation en date concernant un membre de l’UMP remonte à… Pas moins de quatre jours. Le tribunal correctionnel d’Evry a condamné à huit mois d’emprisonnement avec sursis la maire de Savigny-sur-Orge (Essonne), Laurence Spicher-Bernier, pour exercice illégal de la profession d’avocat et escroquerie. «Alors qu'elle était juriste dans une association de défense des commerçants de Savigny-sur-Orge, l'actuelle maire de la commune prenait en charge la défense de certains dossiers en laissant penser qu'elle était avocate», rapporte l’AFP.
René Vestri
En avril 2010, René Vestri, est mis en examen pour blanchiment et trafic d’influence par le juge d'instruction marseillais Charles Duchaine. Selon La Marseillaise, le sénateur-maire UMP de Saint-Jean-Cap-Ferrat était convoqué mercredi pour «détournement de fonds publics, abus de confiance et recours à emploi dissimulé».
Georges Tron
L’ancien secrétaire d’Etat à la Fonction publique est accusé par deux de ses ex-employées d’«harcèlement sexuel». Ces abus, qui dateraient de 2007 à 2010, auraient commencé par de la «réflexologie plantaire» (massage des pieds) dont Georges Tron est officiellement adepte. Une enquête portant sur des faits présumés d’«agression sexuelle» et de «viol» a été ouverte par le parquet d’Evry.
Patrick Balkany
Patrick Balkany a lui aussi quelques casseroles. Pour avoir employé à des fins personnelles pendant dix ans trois employés municipaux, le député-maire de Levallois a été condamné en mai 1996 à 15 mois de prison avec sursis et 200.000 francs d'amende (30.000 euros). En 1999, il a également été condamné à rembourser à la ville le montant des salaires versés à ses employés.
Denis Jacquat
Le député UMP de la Moselle, Denis Jacquat, suspecté d'avoir mis en place un système d'emplois fictifs à des fins politiques, a été mis en examen pour abus de confiance et infraction à la
législation sur le financement des campagnes électorales en juin 2010. L’homme est soupçonné d'avoir recruté des personnes en Contrats emploi solidarité (CES) à partir de juin 1996 pour le compte d'associations dont il assurait la présidence. Cette main d'oeuvre aurait été utilisée durant la campagne des législatives de 1997 et celle des cantonales de 1998. Au total, 100.000 euros de salaires manqueraient dans les comptes de campagne du député.
via www.20minutes.fr