Exclusif : Rachida Dati parle avec une copine, le micro enre
envoyé par bakchichinfo
"
Quant à savoir d’où ça vient, vous savez, beaucoup de choses sebaladent dans les régies des différentes rédactions… Un «off antenne»,
c’est de la vie privée. Pourquoi pas des micros bientôt aux toilettes?
L’Internet devient le réservoir des frustrés qui postent leurs détritus
cachés derrières leurs ordinateurs. Désormais, en plateau, je la
bouclerai."
Le "travail" réalisé parlera de lui-même. Roselyne Febvre a au moins raison en un sens : ce genre de "télé-poubelle" ne mérite pas d’être regardée ! Désormais, si vous êtes sérieusement intéressé(e) par "de l’information", vous savez, depuis belle lurette, que les médias-aux-ordres ne vous apportent rien, puisqu’ils cumulent, mensonges, demi-vérités, partialités, c’està-à-dire toute la gamme de la propagande, et qu’il y a désormais des médias crédibles sur Internet.
Cette vidéo, si elle peut paraître étonnante dans la forme, l’est assez peu dans le fond. On n’y apprend rien de très croustillant (pas de dérapage non plus), si ce n’est que Rachida souffle à demi-mots qu’elle a conscience qu’une grande partie du corps de la magistrature ne l’aime pas. Pour ce qui est des journalistes embedded, pas besoin de ça pour savoir que la connivence avec les politiques qu’ils suivent est souvent très forte… Content de savoir que les boucles d’oreilles ont plu sinon…
Peut-être, mais la crédibilité de cette « journaliste » me semble désormais bien atteinte, et c’est très bien ainsi : une belle « révélation », avec une telle conséquence ! Car si on peut comprendre que le fait de se fréquenter favorise une certaine « amitié », ce qui se voit et s’entend là va assez loin, avec une journaliste qui félicite même son invitée pour cette « prise du pouvoir ». Plus cela va, plus les choses deviennent claires, et c’est très bien ainsi : les journalistes de télévision sont des faire-valoir qui, pour trop d’entre eux, se contentent parfaitement de ce rôle de larbins. On comprend mieux pourquoi le pouvoir, depuis Chirac, a tant tenu à développer ce monde journalistique sur Paris, pour les tenir par l’emploi et le revenu.
Après, les explications/justifications de Madame Febvre font sourire. Le net serait un « espace à poubelles », alors que nos « grands médias » des lieux d’informations et de débats de haut niveau. Cela fait sourire. Il suffit pour cela de regarder quelques JT, d’écouter et de voir pendant 10 minutes l’émission de Madame Chabot le jeudi soir, et le sourire devient franche rigolade.
Je pense que les propos voire les jugements et les a priori de certains sont vraiment excessifs. L’on porte ainsi des jugements de valeur, on verse dans le dénigrement systématique voire dans la médisance à l’encontre de cette personne sans la connaître souvent. Je voudrais dire que Roselyne Febvre est une journaliste professionnelle qui a beaucoup de qualités humaines et professionnelles. Et que ces accusations de soi-disant connivence avec j’en ne sais qui est une vue de l’esprit. Il est permis d’avoir naturellement des relations amicales empreintes de confiance et de respect mutuel loin de toute suspission et de parti pris, en même temps qu’on peut exercer son métier avec dévouement et amour.
Bien à vous. Smail
Donc, nous ne sommes pas d’accord. De telles « connivences » expliquent et rendent possible ce « journalisme » superficiel, de « relation mondaine » qui a envahi l’espace médiatique, et qui ne cherche et ne trouve rien d’important. Chacun fait des et ses choix, tant pis pour elle et d’autres, seulement, le problème, c’est qu’ils occupent toute la place médiatique, car leurs employeurs sont trop contents d’avoir de tels « journalistes » sous la main…
On comprend pourquoi Bourdieu est leur bête noire.
Le tutoiement s’explique : les écoles de journalistes sont souvent payantes, donc beaucoup d’enfants des élites économiques, qui ne sortent jamais des cadres journalistiques érigées en lois du journalisme par les patrons des grands médias. Les journalistes qui arrivent à être « connus » le sont parce qu’ils ont usé leur froc sur les mêmes bancs d’école (très souvent sciences po Paris) et par copinage.
Jamais de postes ouverts au public, en journalisme : mécanismes de cooptation. Ces gens-là adorent la société de concurrence mais préfèrent que la majorité écrasante des candidats journalistes potentiels soient écartés d’office de la concurrence.