Jean-Luc Mélenchon face à Demorand et consorts – AgoraVox le média citoyen

Jeudi 6 janvier 2011, 19h00, je rentre chez moi après une
dure journée de labeur (mes journées de travail font au minimum 11 heures en
continu, étant CPE dans un collège). Je surfe un peu sur le net, et je tombe
sur la vidéo du clash entre Mélenchon et Demorand qui a eu lieu la veille au
soir. Je suis soufflé. Je regarde le journaliste, et le même sentiment
m’assaille qui peut parfois surgir en moi lors de mon travail, face à des
élèves provocateurs (qui, bien que je travaille dans un collège difficile, ne
sont pas légions, la grande majorité des élèves étant globalement respectueux).
Et oui, Nicolas Demorand, du journaliste bobo à la sauce France Culte, est
devenu une racaille (même pas en col blanc, puisqu’il arbore fièrement un sweat-shirt
à capuche). Le passage sur Europe 1 aura donc fait autant de dégâts…

Je suis fatigué, j’ai besoin de me reposer, mais non, le besoin est trop fort, le sentiment d’injustice et d’impunité trop grand, surtout lorsque je constate que la majorité des articles qui commentent ce clash sont tendancieux, voire mensongers à leur tour, en déformant la retranscription des échanges.

Alors, je prends ma plume : il faut sauver le soldat Méluche.

Pour le CV de Nicolas Demorand, je renvoie les lecteurs à cet article d’Acrimed, assez orienté, bien entendu, mais relatant un certain nombre de faits dont on entend rarement (jamais) parlé dans les médias dominants.

Centrons-nous maintenant sur l’interview en elle-même, en trois temps.

Tout d’abord, avant d’aborder la cause directe du clash, c’est à dire l’accusation mensongère donc diffamatoire, et blessante, voire injurieuse de Nicolas Demorand à l’égard de Jean-Luc Mélenchon, il faut analyser les dix premières minutes de l’entretien, et comprendre la continuité dans la progression des attaques du journaliste à l’égard d’un petit élu du peuple de gauche.

On ne saura pas exactement ce qui vaut à Mélenchon d’être déjà agacé avant le début de l’interview. On peut tout de même le deviner à la présentation que fait Demorand de son invité : « Vous assumez en tout cas (…) l’affirmation qui vous est désormais constamment faite d’être populiste (…) ». Mélenchon, comme il sait le faire, se reprend rapidement et affiche alors un beau sourire engageant, tandis que Demorand l’accueille avec un geste assez étonnant (M. Loyal faisant entrer Bozzo le clown en piste ?)

Première question : « La castagne, contre qui, contre quoi ? ». Nicolas Demorand, comme beaucoup de ses confrères, boit du petit lait en reprenant le dernier article du blog de Mélenchon « 2011, année de la castagne ». La castagne… sans doute Mélenchon tend-il le bâton pour se faire battre en utilisant cette expression. Car plutôt que d’y voir une mise en mot populaire du thème de la lutte des classes, les journalistes accrochent en cœur ce vocabulaire méridional, trop contents de faire ainsi surgir l’image d’un Yves Montand qui aurait bu un coup de trop, prêt à en découdre jusqu’à en venir aux mains dans sa lutte contre des moulins à vent : « … contre qui, contre quoi ? ».

Mélenchon recentre le débat avec une analyse qui, aussi orientée soit-elle, est plutôt cohérente : le gouvernement va continuer de plier sous la pression des banques, si ce n’est devancer largement leurs attentes, en continuant de s’attaquer aux acquis sociaux des travailleurs : après les retraites, la récente polémique sur les 35 heures ne fait qu’illustrer cet état de fait : une loi votée en 2008 permet aux entreprises de payer les heures supplémentaires de leurs salariés, non plus à 25 mais à 10%.

Mais avant que Mélenchon n’ait te

via www.agoravox.fr

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grellety
grellety
14 années il y a
moustik2
moustik2
14 années il y a

le gars il est payé pour ce bouleau? et bin moi je mettrais des grands de pompes dans le cul à ce branquignol et la lourde.j ai pas envie de faire des discours ,comme disait mon grand pére huit jour sous une baine avec des coquines de noix et si ça suffit on continu il finira bin par comprendre ,MELENCHON c est un patient ah la pour sur

JM Kerviche
JM Kerviche
14 années il y a

Demorand est un chien qui ne n’écoute que son maître quand celui-ci lui ordonne de mordre.

moustik2
moustik2
14 années il y a

avez vous vu comment se place Demorant physiquement sur son siége le bras droit sur l accoudoir faisant des pivotations en recul puis en avant son corps légérement penché de coté extérieur il ne fait des retraits pour mieux avener l adversaire à lui puis reviens avec le siege il a du mépris de la suffisance trop de suffisance ,il se permet ce qu un boxeur ne se permettrai pas car il fait un round et plusieurs ,il a cette protection il boxe sans l inconvénient d étre sur un ring ,le boxeur a le respect de son adversaire ,Demorant sur un ring aurait la téte éxplosé par son mépris de la considération sa téte serait rempli de u de direct de gauche de droite pas de puissance d arogance des mots mais des coups puissants qui tilterait sa téte pas de MONSIEUR pour faire des pirouettes

moustik2
moustik2
14 années il y a

j ai visionné Demorant qui éxplique que Mélenchon est un homme politique bien structuré et qu il est interessant de l avoir en face ,d apparence Demorant serait un boxeur du journalisme ,ce peut étre intéressant s il assume cette particularité envers tous ,il serait donc à découvrir…..

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