Sur le modèle des textes fondateurs comme celui de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de l’été 1789, il serait nécessaire de commencer par une série de « considérants » :
Considérant que l’aliénation des peuples à des pouvoirs non soumis au contrôle de leur souveraineté et au principe du bien commun constitue la cause principale des maux qui les touchent,
Considérant que la soumission des peuples à la logique marchande et à une appréciation exclusivement monétaire de la valeur humaine constitue la cause principale de l’abaissement de leur dignité,
Considérant que l’accaparement combiné des richesses, de la connaissance et des fonctions de pouvoir par une étroite minorité constitue une remise en cause inacceptable du principe de solidarité constitutif de l’idée de peuple,
Considérant que le travail, la discipline et le sacrifice de soi ne constituent des vertus et n’ont d’efficacité que dans la mesure où ils sont librement consentis, compatibles avec la dignité humaine et trouvent leur justification dans le bien commun,
Considérant [enfin] que les discours et les actes valorisant l’égoïsme, la haine, la discrimination et l’exclusion n’ont d’autre finalité que de faire renoncer les peuples à leur unité ou de les opposer les uns aux autres pour mieux les asservir, …
Puis, il s’agirait de s’accorder sur la définition du sujet porteur de la déclaration, par exemple :
Le peuple français en lutte pour le recouvrement de sa souveraineté pleine et entière, et conscient de la valeur universelle intacte de son combat, affirme et proclame les principes ci-après :
Ensuite de quoi, il conviendrait de publier une brève série d’articles, dont voici une première matrice, à discuter :
1 – Le principe de toute souveraineté réside dans le peuple.
2 – Un corps social peut se revendiquer comme peuple, et un peuple affaibli ou divisé se régénérer, quand une partie significative des individus qui le composent reconnaît dans le bien commun, sans exclusion de quiconque, la finalité ultime de la vie
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