Les services vétérinaires Un grand fourre-tout dans le Cher
Son service s’appelait la Direction départementale des services vétérinaires. Depuis un an, il travaille, grosse nuance, à la Direction départementale de la protection des populations. Décodage ironique de Stéphane Touzet, formateur en inspections vétérinaires dans le Cher : «Notre domaine d’activité allait de la fourche à la fourchette, ce qui est déjà pas mal.
Maintenant, on va des droits de l’animal aux droits de la femme.» Ajoutez à cela que chaque année, 3 à 5% des effectifs vétérinaires du département sont supprimés… De 26 agents il y a cinq ans, le service est passé à une vingtaine. Avec pour conséquence une baisse continuelle des contrôles, la base de l’activité. «Quand j’ai commencé, il y a vingt ans, on contrôlait 40 à 50% des restaurants du département tous les ans. A
ujourd’hui, notre objectif est de 5% par an.» Résultat un restaurant du Cher sera contrôlé tous les vingt ans ! C’est la remise directe, c’est-à-dire les lieux où des produits d’alimentation animale sont vendus directement aux consommateurs (restaurants, commerces, restauration collective), qui fait le plus les frais de cette diminution des effectifs et moyens. Ces derniers mois, plusieurs bouchers travaillant sur les marchés se sont plaints de la recrudescence de «margoulins» sur les étals, raconte Stéphane.
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