Face à la dictature médiatique, la propagande d’Etat, un appel pour des espaces civiques et médiatiques libres

De «la crise», ou des crises, il
y a les faits, il y a les échos, il y a les mots, les sentiments, les idées,
les perspectives. Voulons-nous en sortir ? et pour le bien de… tous ?
Alors, les citoyens doivent pouvoir en parler, en débattre, LIBREMENT. Mais
dans la République, «démocratie totalitaire», donc si peu démocratique, l’ESPACE
PUBLIC pour de tels débats civiques et les échos qu’ils doivent avoir auprès
des autres citoyens n’est pas ou peu disponible, libre. Car cet espace pour le
dialogue entre les citoyens, c’est aussi ces MEDIAS, à commencer par les médias
de masse, mais la situation semble empirer, toujours plus : toujours plus
de superficiels, de diversions-divertissements, de contrôle politique. En lieu
et place de ces débats libres, nous avons la propagande : d’Etat, avec les
«actualités», ces JT d’informations qui relaient en permanence la parole de l’Etat,
d’un certain monde «privé» (privé de transparence et d’explicitation sur qui
veut et fait quoi) qui appuient en permanence les intentions et les règles des «grands»
de ce monde, dont nous savons de plus en plus qu’ils vivent, pensent et
travaillent CONTRE la majorité civique. En France, bien sur, la situation n’est
pas nouvelle : l’ORTF a certes disparue, mais derrière la multiplicité
médiatique (chaînes, radios), il y a la même unité de contrôle. Les
conséquences de cette situation sont claires : vous entendez, voyez,
toujours les mêmes, que vous allumiez votre téléviseur ou que vous allumiez une
radio. Le seul lieu de liberté pour notre démocratie (mais pour combien de
temps tant les attaques contre cette liberté sont nombreuses de la part d’une
élite qui a peur), c’est Internet, mais nous savons qu’il est sous contrôle, et
que, hélas, malgré des médias novateurs, Rue 89, Arrêt sur Images et quelques
autres, ce contrôle continue d’imposer ses lignes directrices à une majorité
civique trop passive. La situation nationale et internationale est grave :
l’économie est en récession, et pourrait aller vers la dépression, le chômage
explose, … Nos dirigeants sont ou dépassés ou non compétents ou nuls ou mauvais
(celles et ceux qui sont heureux de cette situation et font tout ce qu’ils
peuvent pour la faire empirer). De tout cela, nous pouvons et devons parler,
librement, c’est-à-dire avec des espaces et du temps (ah ces médias qui
relaient les sms des «télespectateurs » ou qui les laissent parler 30
secondes…). Nous ne pouvons rien demander aux médias privés. Ils sont sous
contrôle et nous savons que celles et ceux qui les dirigent refusent notre
liberté d’expression. Par contre, les médias publics appartiennent à la nation.
Ces médias publics, ce sont, le groupe France Télévisions, Arte, Radio France. France
2, dont la rédaction est dirigée par Madame Chabot, soutient entièrement le
gouvernement et sa majorité, comme le prouve toutes les émissions dont elle est
animatrice (« A vous de Juger »), ainsi que celles animées par M.
Calvi, etc.  Le réseau de France 3
régions est entièrement dévolu au relais des informations économiques et
politiques, sans la moindre émission pour le débat public ! Et les autres
chaînes de France Télévisions propose des rediffusions. Il y a donc de la
place, de l’espace et du temps, sur ces 24 heures de diffusion, pour permettre
des émissions EN DIRECT , SANS CONTROLE par les pouvoirs publics sur les
thèmes et les participants. En tant qu’ancien animateur de cafés-philos auprès
de Marc Sautet, je sais que, dans un débat, d’un débat, il ne sort pas
nécessairement le meilleur. Mais je sais aussi que dans un débat et d’un débat,
il peut aussi sortir le meilleur, selon l’état d’esprit, la volonté, l’intelligence
et la sensibilité des participants, et je sais que SANS DEBAT PUBLIC ET LIBRE,
il n’y a pas de démocratie. Or, c’est précisément ce que nous vivons et
subissons.

Dans un premier temps, je publie
cet appel pour que celles et ceux qui le lisent expriment clairement leur
soutien ou non, leurs sentiments, leurs idées, leurs propositions. Il faut que
cet appel soit suffisamment relayé et soutenu pour que, dans un deuxième temps,
nous le portions à l’attention des leaders politiques, des responsables. D’ores
et déjà, je lance un appel solennel aux quelques médias libres, comme
ceux-cités, Rue 89, Arrêt sur Images, pour qu’ils se mobilisent sur ce sujet et
qu’ils se coordonnent afin de mettre en place les moyens de tels débats publics
et libres.

Un compte Facebook est ouvert ici :

http://www.facebook.com/pages/Un-appel-pour-des-espaces-civiques-et-mediatiques-libres/121308324576122?v=wall

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