Il faut bien laisser penser que «le peuple» a le choix. Il faut donc «organiser le choix». Quand il s’agit de vendre la «démocratie américaine» dans le monde entier, comme «modèle», il faut bien assurer les apparences. Spécialisés dans «l’entertainment», leur «démocratie» est devenu un cirque. Avant lui, il avait élu un homme au costume. Barack, c’était l’homme du «stand-up», misteur blagounettes made in USA. Il faisait rire ses supporters, ses serviteurs et le «tout Washington». Il en fut heureux et fier. Etre devenu Président des Etats-Unis s’est résumé à cela, faire des discours, avec le smile. Un pas de danse ? Un peu de basket ? Jouer au glamour avec Mme Obama ? Depuis Reagan, les Etats-Unis savent élire des comédiens hollywoodiens. Barack a déjà fait son cinéma – un rôle dans un film bientôt ? Il fallait lui trouver un successeur. Ils ont donc organisé la sélection. Triés sur le volet. Il faut être adoubé en très haut lieu. Et l’époque est à la parité. Mme Clinton était très «convenable». Donald Trump était très très «convenable». Elle assumait d’être la candidate de l’establishment et des célébrités – celles qui étaient à ses côtés dans ses derniers meetings, le people et pas le peuple. Lui a joué la partition opposée – la partition très populaire, le peuple contre les people. Il a promis de nettoyer Washington, de mettre au pas Wall Street, de faire ami-ami avec la Russie. Le bateleur de foire a su s’appuyer sur des analystes et des analyses socio-politiques, et «faire le spectacle». Confrontés au «choix» entre la va t-en guerre Clinton, à l’horrible réputation, et à Donald, des dizaines de millions de votants ont boycotté le vote. Pour les autres, c’est Donald qui est passé en tête, tant le vote démocrate s’est effondré. C’est que, voter Clinton, c’est comme si on avait proposé aux Français la candidature de DSK ressuscité, estampillé PS, ou encore celle de Manuel Valls. Le cauchemar. Depuis la fin janvier, le bonimeteur, bateleur de foire, est devenu «Président des Etats-Unis». Evidemment, ses promesses de campagne/attrape gogo ont été remisées au placard. Avec lui, l’OTAN n’a jamais été autant soutenu. Les armées américaines se sont vues dotées de milliards supplémentaires – au pays des dépenses les plus importantes au monde en la matière. Et, au Proche, Moyent, Orient, les sales coups de la «diplomatie» américaine ont continué, se sont amplifiés. En Europe de l’Est, qu’est-ce que signifient les manœuvres de toutes ces armées, si près des frontières russes, de l’Ukraine, de la Crimée ? Et en extrême-orient, les USA sont-ils capables d’une nouvelle guerre illégale contre la Corée du Nord ? Pourquoi cette situation ? Est-il sérieux d’élire à la tête d’une population de plus de trois cent millions de personnes, de l’un des Etats les plus puissants du monde, un type, bardé de certitudes, de son enfance à aujourd’hui, fils de milliardaire, et milliardaire lui-même ? Les plus fortunés ne sont-ils pas déjà très influents, via «l’économie» ? Faut-il leur permettre, aussi, de diriger des Etats ? Leur expérience humaine, de leur naissance à un tel âge, est totalement partielle et «hallucinée». Ils n’ont rien connu des soucis humains fondamentaux. Ils ont vécu dans des mondes totalement «artificiels», y compris en consommant des substances également… Ils sont les esclavagistes d’aujourd’hui, puisque les autres sont, par définition, à «leurs services». Donald est leur représentant, leur visage, et c’est une grimace ambulante. Pourquoi un «cerveau» ne peut être élu à la place de … ? C’est aussi un des problèmes de ces «démocraties» : il s’agit d’avoir un représentant à «son image». Ceux-là peuvent être rassurés : Donald Trump est bien «à leur image», mais celle-ci représente une humanité violente. On le répète depuis la fin de l’année 2016 : Mayday, mayday
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