Il y a un drame : un bus, conduit par un chauffeur, probablement pas à son affaire, est percuté par un train. Et des morts, des enfants. Il y a des morts, des blessés, des victimes, des familles de victimes. Alors, il est là. Les victimes, il les adorent. C’est tellement beau, une victime : c’est en souffrance, c’est en demande de signes, de gestes, de propos d’affection, même et surtout les plus simples du monde, et il suffit de lui donner des mots, et une victime, c’est content. Alors il est là, la mine compatissante, et beaucoup de "victimes" lui en sont reconnaissantes. Pour l’image, les victimes, c’est top… Et on peut être certain que les caméras, les chaînes, enregistrent et diffusent les images – et pendant ce temps, rien sur la cérémonie militaire pendant laquelle il a été odieux. Non. On peut faire confiance à des larbins très bien payés pour faire le remarquable travail de la censure.
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