De « l’identité nationale » ?, note 2

D'une langue française, il y a tant d'hommes et de femmes qui, n'ayant pas une carte d'identité française, leur vie en France, ont fait honneur à la France et à sa langue par leur "amour de la France" et il y a tant d'hommes et de femmes qui, certains d'être des "Français et des bons Français", ont tant trahi leur pays, en écrivant à la Kommandantur, en étant des miliciens zélés du régime pétainiste – et ce alors même que pour Hitler la France était le pire ennemi de l'Allemagne nazie, après ou au côté de l'Union Soviétique, du "communisme", et que, si le serial killer-vampire allemand avait gagné la seconde guerre mondiale, il n'existerait plus un seul Français aujourd'hui, ayant tous été envoyé dans les camps, après les autres. La dialectique n'est pas française – mais grecque, socratique et platonicienne : les "identitaires" perdent leurs identités, et ceux qui ne l'ont pas l'acquièrent. Vive "l'armée du crime".

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