Qu'il y ait de la nation, "l'identité nationale" refuse d'interroger la possibilité, les présupposés. Or, "la" nation constitue l'IDEE d'un rassemblement d'individus et de consciences, de travailleurs et d'acteurs économiques différents. Entre moi et les dirigeants de "l'Oréal", etc, il y aurait un lien, "la nation", une identité partagée. Donc "la nation" est un mot, une idée parfaite, pour contester une lutte des classes, pourtant instaurée par une "classe" qui a volontairement divisé les individus selon leurs privilèges, revenus, … Et tous les spectacles sportifs et leurs évènements spécifiques (une main par-ci, une tête par-là…) permettent de créer cette illusion "nationale". Et celles et ceux qui aujourd'hui instrumentalisent le "débat sur l'identité nationale" sont celles et ceux qui, par leurs décisions, leurs actions, vivent et agissent CONTRE la majorité des Français, en s'attaquant à leurs droits, à leurs revenus, et en vivant dans une oligarchie internationale, "l'internationale capitaliste". Or, afin de détourner la conscience de cette majorité de Français contre lesquels ils gouvernent et agissent, "l'identité nationale" et ses dépendances (l'immigration, etc) constitue un "bouclier mental" idéal, constamment employé, par les médias. Il faut donc passer à l'identité internationale, humaine dans ses fondements universels (infra et supra) : liberté grâce, par et pour les autres (non nationaux), égalité, par et pour les autres (non nationaux), fraternité, par et pour les autres (non nationaux).
You are Here
- Home
- Dans la presse
- De « l’identité nationale » ?, note 15 : une synthèse
http://www.humanite.fr/Guide-pratique-antirepublicain
L’ Humanité s’est procuré le document qu’Éric Besson a adressé aux préfets pour la conduite des « débats sur l’identité nationale », un questionnaire aux allures de pamphlet antirépublicain qui présente les immigrés comme faisant courir des risques pour la France.
L’examen de la circulaire adressée par Éric Besson aux préfets pour l’organisation de son « grand débat sur l’identité nationale » en dit long sur la confusion entretenue par cet ex-socialiste devenu sarkozyste du premier cercle et sur ses intentions politiques. Confusion d’abord.