Contre les médias d’une démocratie totalitaire, un Rassemblement pour la Démocratie dans les Médias

Ils ne sont une partie du Pouvoir d’une minorité sur la majorité civique, mais son coeur même : les médias. En 1968, les révoltés les ont oublié, et, depuis, les citoyens paient cette faute du sens "révolutionnaire". Car, pour celles et ceux qui se servent de ces instruments, ils sont si importants qu’ils cadenassent leurs accès, qu’ils contrôlent l’identité des journalistes qui écrivent et parlent, qu’ils organisent les programmes pour favoriser la bêtise civique la plus profonde possible, qu’ils ne réalisent plus de direct, de peur de…, qu’ils privatisent pour vendre une chaîne à des amis très sûrs, etc  De l’ORTF à la diversité actuelle qui en fait dissimule une profonde unité organisée et réalisée chaque jour depuis Paris, ces 40 dernières années d’histoire des médias français sont celles de la désinformation, de la sous-information, de la censure et de la propagande , et leur dernier engagement et succès en date fut l’élection de leur candidat, Nicolas Sarkozy, à la tête de la République. Et depuis, l’omniprésident est nommé, montré, cité, plusieurs fois par jour, représente un Dieu vivant pour ses adorateurs, pour une majorité de citoyens très âgés, en droit totalitaire incritiquable… La France, supposée République, semble avoir recrée un Roi autour duquel les Français tournent, dont ils dépendent absolument – c’est dire la gravité de la situation… Des citoyens et des citoyennes, fatigués, révoltés, dégoûtés, par cette soumission de prétendus "journalistes indépendants" à la présence et aux mots d’ordres du Pouvoir ont décidé de créer une association et un mouvement, le "Rassemblement pour la Démocratie à la Télévision". Et ils engagent ainsi un combat de Titans. Car les tenants du Pouvoir et les tenants de ces grands médias vont d’abord les ignorer, puis les discréditer, pour inventer des parades pour laisser croire qu’ils ont entendu et compris, mais ils ne lâcheront jamais le POUVOIR de CONTROLER LES ESPRITS, car le pouvoir politique et économique en dépend. Malgré tout, ce combat doit être mené, et pour l’honneur civique, et parce l’engagement des citoyens peut "faire bouger les lignes". Mais ce combat sera long et dur, sans compter que cette association sera probablement l’objet de noyautage par des individus qui tenteront de l’amener droit dans le mur pour la détruire. A celles et ceux qui viennent de la créer, j’adresse ici mes remerciements, l’expression de mon soutien entier, et mes voeux de réussite.
Les documents ci-joint présentent l’appel pour la Journée du 30 Novembre sans Sarkozy dans les médias (fichier Word), les raisons, les objectifs et le document d’inscription pour l’association déjà citée (format PDF)
Téléchargement appel_30112007.doc
Téléchargement manifesterdt_et_adhesion.pdf

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Gédéon
Gédéon
17 années il y a

Schneidermann est comme Philippe Val : un minuscule et vain tout-à-l’ego.
Il est effarant de le voir, après douze ans d' »Arrêts sur images », avouer ainsi benoîtement qu' »on ne s’est rendu compte de rien » à propos du glissement progressif vers le totalitarisme médiatique qui caractérise pourtant ces douze années (et au-delà)…
Il était où, exactement, Schneidermann, pendant tout ce temps-là ?
S’il fustige vertement le « totalitarisme soft » des médias de chez Bush, Poutine, Blair et Berlusconi qui nous est tombé sur le coin de la gueule à l’insu de notre (ou plutôt de son) plein gré, le bon Daniel pointe quant à lui à la rubrique de la « critique soft » des médias : celle qui ne dérange personne car elle garde soigneusement les vraies questions dans l’angle mort.
Pendant que Schneidermann ainsi joliment bavasse, d’autres – sans remonter à Bourdieu et Carles – font un vrai boulot de critique radicale des médias (Acrimed, Le Plan B, CQFD, etc.) : mais lui les ignore et prétend réinventer l’eau chaude (celle où l’on noie les grenouilles ;-)…

grellety
grellety
17 années il y a

Une chose est certaine : dans ce petit monde parisien des médias, les égos sont surdimensionnés, eu égard aux travaux, aux résultats, aux bienfaits réels. Je regrette que D.S. soit aussi taiseux concernant celles et ceux qui vivent et travaillent pour cette vigilance civique. Pour ma part, je regrette ce mal français, de la division civique, entre des forces faibles. Car Le Plan B est très mal connu (lu), Acrimed n’est pas nécessairement connu d’une majorité d’Internautes, etc. Et si ces hommes et ces femmes travaillaient ensemble, ils donneraient un écho plus important à leurs études, travaux, critiques, et cette part supplémentaire de perception populaire et sociale quant à ces travaux et ces critiques ne serait pas superflu, face aux rouleaux compresseurs des grands groupes. Votre propos part et illustre cette division, cette bile entre personnes de valeur, et je le regrette, et ne m’y associerai pas.

Gédéon
Gédéon
17 années il y a

Merci pour cette réponse, qui tempère généreusement mon emportement.
Je partage votre diagnostic sur les egos du petit monde parisien des médias (pour ce que j’en sais), et vos regrets de voir s’éparpiller des forces à l’heure de confrontations impérieuses.
Toutefois, les équipes (pas si parisiennes que ça) du Plan B et d’Acrimed sont très proches et produisent ensemble un travail complémentaire : mais le sentiment d’éparpillement qu’on en a peut résulter, simplement, de leur faible exposition médiatique, comparée à celle d’un cavalier seul comme Schneidermann. Je ne les trouve pas seuls. Inconnus du grand public oui, mais seuls, non.
Au-delà, Schneidermann a quand même attendu les propos fracassants de Bayrou (!) pour évoquer enfin dans son émission quelques dysfonctionnements majeurs de la « république » médiatico-sarkozyenne (que d’autres, moins écoutés, pointaient depuis longtemps déjà)… En matière de vigilance civique, dont il fait commerce, c’est quand même un peu léger, non ? (Mais voilà que je m’emporte à nouveau !)
Cordialement.

grellety
grellety
17 années il y a

Acrimed travaille sur Internet. Mais le Plan B, non, rien, et, si je ne me trompe, c’est par choix, par « idéologie » anti-Internet. ? Il y a plusieurs mois, la rédaction de Vox Populi a pris contact avec Acrimed, pour leur proposer de nous associer. Il n’y a jamais eu de réponse. Pour ma part, il m’est arrivé de leur écrire, deux ou trois fois : jamais de réponse. Sans doute parce que, à leurs yeux, nous ne sommes pas « journalistes » ? ! La situation de confidentialité sociale dans laquelle il se trouve est aussi la conséquence de leurs choix, de cet état d’esprit extrêmement fermé. Schneidermann a relancé Arrêt sur Images; il n’y a pas longtemps, je lui ai écrit à propos de l’initiative de l’association pour la démocratie à la télévision. Aucune réponse. Alors, ajouté à tout ce que je sais sur ce petit monde parisien, je suis en effet très loin d’idéaliser ces individus et ces organisations; et je regrette que, face à TF1 qui est toujours leader d’audience à la télévision, qui s’est mise au service de l’élection de Sarkozy, avec le résultat que vous savez, tous ces citoyens ne soient pas capables de se parler et de se fédérer, tout en conservant leur autonomie, bien sur. Chacun a l’air de penser qu’il parviendra dans son coin, tout seul ou presque, à allumer la mèche d’une révolte sociale, et ils se trompent, car les faits de ces dernières années ne peuvent accréditer cette croyance et cet orgueil personnels.

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