Dans un «rapport de constatations» d'une sévérité salutaire (il est à lire dans son intégralité en cliquant ici), Arnaud Montebourg, qui est depuis le congrès de Reims secrétaire national à la rénovation, plaide pour une mise sous tutelle de la fédération et un ménage d'urgence. Sacrilège : il se félicite des procédures judiciaires engagées dans ce département qui reproduit le système de l'Etat-parti sous la pression et pour la gloire d'un seul, le «président» (et ses affidés).
Dire cela, rendre public le rapport d'Arnaud Montebourg, n'est pas «condamner par voie de presse» Jean-Noël Guérini, comme on s'en indigne aujourd'hui rue de Solférino. Ce piètre argument est chaque fois brandi quand un élu ou un responsable politique est mis en cause. Il ne s'agit nullement d'anticiper –et encore moins d'exiger – une éventuelle condamnation judiciaire. Mais il n'est pas plus question d'accepter le pauvre argument de la direction du PS s'en prenant à ces journalistes qui se substituent aux juges.
via www.mediapart.fr
