Affirmer ce lien d’essence entre parti de l’argent et parti du crime, entre des organisations qui, par-delà leurs dissemblances, la respectabilité des unes, la clandestinité des autres, n’ont d’autre loi que le profit et d’autre règle que le secret, n’est pas un propos d’illuminé ou d’agité. Dans son fameux discours du 31 octobre 1936, au Madison Square Garden, à la veille de sa réélection (lire ici sa version française), Roosevelt lui-même n’y avait pas été par quatre chemins (comme le rappelait déjà ici même Antoine Perraud).
S’en prenant aux « vieux ennemis de la paix », dont au premier chef « le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse », le leader démocrate poursuivait ainsi : « Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. »
L’argent organisé à même enseigne que le crime organisé, clamait Roosevelt, allant bien au-delà de cette « finance anonyme » évoquée comme son « ennemi » par le candidat François Hollande (lire notre compte-rendu du meeting du Bourget). Pas si anonyme et, surtout, criminelle ! De fait, le ministre des finances déjà cité, Henry Morgenthau, ajoutera à sa lutte contre la fraude et l’évasion fiscales le combat contre la corruption et le crime organisé. Que diraient aujourd’hui ces réformateurs radicaux, convaincus que l’exigence démocratique n’était pas l’affaire des tièdes, au spectacle des dérégulations ultralibérales qui, en quelques décennies, nous ont légué un monde où l’argent est roi et le crime son maître ? Oui, le crime, c’est-à-dire le refus des lois et la violation des règles, dans un climat de lâcheté et d’indécence, de renoncement des États et d’arrogance des oligarques. Et un crime que la crise, loin de le faire reculer, a conforté.
Car telle est la réalité de notre monde devenu la proie d’un capitalisme sans entraves : les paradis fiscaux en sont le cœur. Non pas la marge, l’exception ou la dérive, mais la norme. Ce noir tableau est brossé par Nicholas Shaxson, auteur de la plus récente bible sur le sujet (l’édition originale anglaise est de 2011) :
« Les paradis fiscaux sont partout. Plus de la moitié du commerce international – du moins sur le papier – passe par eux. Plus de la moitié de tous les actifs bancaires et un tiers des investissements directs à l’étranger des multinationales transitent par des centres financiers off-shore. Environ 85 % des opérations bancaires internationales et des émissions d’obligations sont effectuées via ce que l’on appelle l’Euromarket, un espace off-shore apatride. Le FMI a évalué en 2010 que le bilan cumulé des petits paradis fiscaux insulaires s’élevait à 18 000 milliards de dollars – une somme équivalente à un tiers du PIB mondial –, précisant que ce montant était sans doute sous-estimé. La Cour des comptes américaine a révélé en 2008 que 83 des plus grandes entreprises du pays possédaient des filiales dans les paradis fiscaux. L’année suivante, une enquête du Tax Justice Network nous a appris que 99 des 100 plus grandes
via www.mediapart.fr
Si je peux me permettre je dirais plutot COMBATTRE LA MAFIA PAR L’ÉVASION FISCALE. Les mafieux ne sont pas ceux qui sortent l’argent du pays, mais ceux qui volent 80 a 90% de tout l’argent que les citoyens Francais arrivent a gagner. Si cela ne tenait qu’a moi je ferais juger tous les membres de cette ogranisation de malfaiteurs ci denommer services fiscaux.
Combien y a t-il d’élus en France, dans les autres pays d’Europe ? Et combien y a t-il de mafieux, d’escrocs ? La plupart de ceux-ci vivent et agissent dans ce que l’on appelle le monde « privé ». Bien des élus sont respectables. Autrement dit, que cela soit clair, je suis en désaccord et en opposition totale avec le précédent commentaire.
Je ne critique pas les elus, ils n’ont simplement pas leur mot a dire. Meme le president n’a pas son mot a dire, le system fiscal francais a ete instaurer il y a 300 ans a la suite de la revolution francaise pour permettre a la France de faire la guerre a toute l Europe. Pour cela la mafia fiscale a instaurer des regles qui permette le raquette total de 80% des richesse des Francais. Le soucis est que depuis le systeme n’a jamais ete remis en question par personne. Sincerement meme Hollande est incapable d’y toucher. Alors les Elus… Notons d’ailleurs que depuis Austerlitz et Waterloo, la France n’est plus trop en guerre avec ces voisins… Cela fait donc 300 ans que nous ne devrions plus etre sous un regime mafieux.
Les élus sont élus, mais n’ont pas leur mot à dire, alors qu’avec leurs votes/décisions, ils changent, ou pas, les choses. C’est précisément ce qu’ils font, que ce soit avec sérieux, effet, valeur ou pour parler dans le vide : « avoir leur mot à dire ». Quant au Président, il a tellement de pouvoir(s) que ses propos sont scrupuleusement écoutés, entendus, puisqu’ils sont parfois suivis d’effets. Et en matière fiscale, le fait qu’il y ait une volonté grandissante contre les enfers fiscaux fait partie de cette causalité diablement effective, une certaine parole/effet. C’est d’ailleurs une telle causalité que vous reprochiez aux services fiscaux. Quant à votre présentation de la Révolution Française, elle souffre déjà d’un énorme problème de date : 300 ans ! non, un peu plus de 200 ans, et le fait que vous attribuiez l’obsession fiscale à la République et aux Républicains fait sourire, pour ceux qui savent que l’imposition et sa multiplication ont été le fait de la noblesse royale, à laquelle ces prélèvements réservés au peuple étaient fort reprochés, et dont on sait que Louis XVI avait compris la nécessité qui était la sienne de l’étendre aux plus fortunés, ce contre quoi ses « amis » se sont opposés, créant les conditions de sa perte… Il y a des Républicains qui honorent et défendent la mémoire de l’Incorruptible, et de ceux qui l’ont été depuis. L’Histoire de la République est pour une partie, fondamentale, entre ces Incorruptibles, et les autres.
18000 milliards de dollars c est une somme ,une nuit en 1980 un jeune avait emprunté un bolide et faisait des éssayes sur un grand parking ,puis la gendarmerie fut alerté et d alerté naturellement elle arriva cette gendarmerie ,le gars se plaça à la sortie et démarra doucement sur 300 métres environ (il était méme souriant) et d un seul coup il a enfoncé la pédale au plancher ,la gendarmerie n a pas pu suivre il n avait qu une 4 ailes ,ce n est pas une fable ,je pense que en l état rien n est réuni pour favoriser les moyens de lutter ,personne n aime le fisce ,l hussier est tés mal vu ,le probléme actuellement c est qu il n ont pas besoin de porteur pour trimbaler les écus ,louis 16 n avait pas encore son abonnement internet et pourtant il avait de la morale fiscale ,et l on ne peut pas dire que le fisce est mauvais car parfois il donne des gros chéques, c est écrit ,éxpliqué sur la feuille d impot par un shéma ,le petit livre qui est joint il faut le lire , c est une sorte de cammenbert toute en couleur l oeuvre d un artiste .