Après la trilogie "Sphères" (dont seuls le premier et le troisième
volume ont été traduits en français), l’auteur allemand a fait paraître
depuis quelques mois un nouvel ouvrage original, dans lequel il
approfondit des thèses envisagées et approchées dans ses précédents
livres, "Colère et temps". Page 104, il écrit "Avant que nous ne nous
approchions de ces zones incertaines, nous devons tenter d’assouplir la
censure de l’esprit du temps sur la base de laquelle les theologica de
toute nature ont été exclues du domaine des choses dont on peut
sérieusement discuter entre personnes éclairées. On le sait, "le
discours sur Dieu" a été banni depuis plus de 150 ans des conversations
de table de la bonne société européenne – en dépit de toutes les
rumeurs qui annoncent périodiquement un retour de la religion. (…)"
Mon essai, "Dieu sans religions", est la preuve que "Dieu" peut redevenir un sujet des conversations, à la condition de faire quelques efforts pour le libérer du poids historique qu’il, "en son nom", a dû porter sur ses épaules pendant les siècles des siècles.