Chantal Sébire, le droit au suicide, l’hypocrise et le mensonge

Règne de la confusion, de l’inversion. Souffrances, en France, nation qui, avec le Japon, connaît l’un des taux les plus élevés de suicide du monde – de toutes les manières possibles, et notamment sur les voies ferrées, "au travail", etc… Politique d’Etat ? : zéro. La souffrance morale, la plus humaine, l’Etat ne peut rien – et c’est sans doute vrai, alors que pour la répression routière, c’est un champion. Chantal Sébire veut mourir : une tumeur est en train de la tuer, en la déformant, et en lui causant des douleurs insupportables. Sa mort est certaine, et la vie qui est la sienne, n’est pas une vie. Elle appelle à l’aide, demande à être assister pour mourir, donc se suicider. Et un juriste ose proclamer, contrairement au fait et sans démonstration :  "mourir n’est pas un droit" ! Chantal Sébire et sa famille devraient avoir compris : ils n’ont rien à attendre de la France…

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Fleury
17 années il y a

Et oui,
non seulement la justice est aveugle, mais en plus elle est muette….
Cordialement

grellety
grellety
17 années il y a

Bonjour,
Merci de m’écrire ainsi. Je vais ajouter votre blog à la liste de la catégorie « L’âme dans la chair… ». Je vais publier une autre note à propos de Chantal Sébire, du refus des juges d’être plus que des interprètes-oracles-robots des lois; et puis de l’hypocrisie française, eu égard aux suicides et aux drogues, les deux choses étant parfois liées.

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