Ne pas avoir un imbécile pour Président, ou pire encore (un homme qui pense et agit contre celles et ceux qui l'ont élu et qui ne l'ont pas élu), c'est tout de même beaucoup. Et même, avoir un Président intelligent, c'est la possibilité que cette "tête" (puisque nos régimes politiques sont calqués sur notre biologie), prenne des bonnes décisions, fasse du bien au corps-de-la-nation, et au-delà. Mardi, B.O va devenir le 44 Président des Etats-Unis, après l'un des pires de leur Histoire et de l'Histoire de l'humanité. C'est que, les erreurs, dans les vies collectives, comme dans les vies individuelles, se payent cher. Si Bush s'en va, en France nous avons hérité pour trois ans encore de Bush le petit – pour quels dégâts encore à venir ? Avec B.O, les Américains vont avoir un Président qui se pose des questions et qui est capable, tout seul, d'articuler une réflexion personnelle. Ces huit dernières années cauchemardesques auraient été différentes si l'élection de 2000 n'avait pas été volé – Gore a obtenu plus de voix et les Comtés noirs de la Floride votaient pour lui (comme le rappelle Paul Auster). C'est que "le pouvoir", "les pouvoirs" sont un sujet essentiel pour les riches et les puissants, si contents de leur ami Bush et de leur ami Sarkozy. Le défi maintenant pour les citoyens reste entier : comment parvenir à maître la main durablement, définitivement, sur les pouvoirs qui les concernent, en empéchant les riches et puissants, idéologues de leur compte en banque, de rester aux affaires et d'y être encore plus nombreux, en cloisonnant nos "démocraties" qui n'en sont plus guère ?
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Je ne sais pas ce qu’on peut attendre d’Obama, si ce n’est qu’il n’aura aucun mal à faire mieux que Bush.
Mais le plus important, le plus révélateur, est l’enthousiasme, à l’échelle mondiale, qu’a suscitée son élection. Cela nous enseigne que la majorité de l’humanité en a soupé du mensonge, de la magouille et du mépris.
Elle en a soupé également des guerres, et ce n’est pas pour rien que le sionisme israélien se fait actuellement haïr par le monde entier.
En 2000, Al Gore, parce que « the brain » avait perdu des voix, parce que des citoyens américains lui avaient préféré un gars aussi « cons que nous ». Ils ont payé pour voir, et ils ont vu en payant…
Désormais, beaucoup de citoyens de ce pays et tant à travers le monde se réjouissent de voir et savoir qu’un homme intelligent et avec une humanité évidente, son histoire, sa sensibilité, dirige cette plus grande puissance.
Joie, joie…