"Madame de Courcelles,
En tant que correspondants de la presse
francaise au Mexique, nous avons été affligés de lire le texte que vous
avez publié sur Mediapart au sujet de l'affaire Cassez. Il nous semble
déplorable qu'une philosophe se targue d'aller à contre-courant du
mainstream journalistique simplement parce qu'elle utilise une série de
contre-vérités et de mensonges pour les exhiber comme des éléments
inédits dans un dossier qu'elle ne maîtrise visiblement pas. Il est beau de
s'encenser en tant que voix discordante. Mais il serait plus courageux
intellectuellement de respecter les faits, la vérité du dossier
judiciaire dans ce cas-ci. Nous aimerions donc répondre point par point
aux arguments tronqués que vous exposez, afin de vous démontrez comment
vous êtes vous-même victime de la manipulation médiatique qui est à
l'oeuvre dans cette affaire.S'il y a des faits qui figurent dans le dossier de justice de
Florence Cassez et qui ne sont en général pas évoqués, pour reprendre
votre formulation, ce ne sont certainement pas ceux auxquels vous faites
allusion. Les "faits" que vous énumérez ne sont qu'exagérations,
extrapolations et inventions citées de manière récurrente dans la presse
mexicaine. Par contre, les faits concrets, détaillés, objectifs -pardon d'insister- qui figurent dans le dossier, que vous n'avez
visiblement jamais consulté mais que vous semblez considérer comme étant
de votre connaissance, sont en effet occultés. Permettez-nous d'en faire
l'inventaire.1. Vous dites que trois victimes d'enlèvements se seraient
trouvées en même temps que Florence Cassez dans le même lieu. Là, vous
enfoncez une porte ouverte. Ce fait est indéniable étant donné qu'il y a
eu un montage médiatique : le 9 décembre à l'aube, les trois victimes
ont dû, à la demande de la police, être filmées par deux grandes chaînes
de télévision mexicaines en compagnie de Florence Cassez dans la cabane
qui se situe dans le jardin de la propriété louée par Israel Vallarta.
Ils se trouvaient donc au même moment dans le même lieu. Cela
prouve-t-il la culpabilité de Florence Cassez ? Cela prouve-t-il que les
victimes avaient déjà été en sa compagnie auparavant ? Bien sûr que
non.Et il y a, forcément, une confusion entre la forme et la fond
à partir du moment où l'on pervertit le témoignage des victimes en les
obligeant à participer à la mise en scène d'une arrestation pour ensuite
leur demander, derrière une vitre sans tain si elles ont déjà vu les
personnes qui participaient avec elles à cette mise en scène. Elles ne
peuvent que répondre qu'elles les ont vues lors de cette mise en scène !
Les témoignages sont biaisés, la forme affecte le fond.2. Les témoignages qu'apportent les victimes au sujet de leur lieu
de détention sont confus et contradictoires. L'enfant affirme que la
télévision était allumée en permanence alors qu'une expertise révèle
que l'électricité n'était pas installée dans la cabane du jardin de
Vallarta. Par contre, en ce qui concerne leur premier lieu de détention,
une maison de Xochimilco, leurs témoignages concordent pleinement, que
ce soit entre eux ou avec la réalité. Des effets personnels des victimes sont
retrouvés dans la maison de Xochimilco : nul doute que les otages ont
bien été retenus dans ce lieu.3. Vous parlez d'une fiche de dépôt de 50 000 pesos sur le
compte de Florence Cassez. Vous dites qu'elle existe. En êtes-vous sûre ?
Elle ne figure pas dans le dossier. Cette fiche n'est-elle pas du même
acabit que la fameuse liste de personnes "séquestrables" que Florence
Cassez aurait élaborée en sélectionnant de riches clients de son hôtel
qui constitueraient de bonnes cibles de kidnappings, liste qui avait
soi-disant été retrouvée en possession de Florence Cassez au m
quand on connait le CV de DDCourcelles ,http://pensee-classique.ens-lyon.fr/IMG/pdf/decourcelles_cv_fr.pdf
elle travaille pour le gouvernement mexicain donc elle n est pas du tout objective.
et LE PIRE !!!elle est membre de Transparency International France, je viens d ailleurs de leur ecrire manifestant mon mecontentement
j ai lu » les érrements de Dominique de Courcelles concernant l affaire CASSEZ » le texte me parait objectif si il y avait à démonter c est sa partialité et sa connivence et non des arguments de statuts ,ce qui est intèressant n est pas la forme des dites ^procédures ,mais bien le fond en matiére juridique ,une justice est souvent subjectif,on peut utiliser cette subjectivité afin de démontrer son innocence la se trouve le ^paradoxe ,le fond se constitue de quels éléments , dans ce monde le fond est quelque fois en parfaite contradiction avec l accusé qui est coupable avant méme d étre jugé un élément de couleur peut conforter l accusation le fond et la forme seront inéxistente dans les principes , dans ce cas on peut dire qu il y a atteinte aux droits de l homme et ce genre de dérapage à éxisté et sera encore ;pour cela il faudrait avoir accés au dossier et pouvoir se situer dans les turpitudes du pays on ne peut faire de procés d intention gratuitement la passion ne peut étre un argument.la justice est humaine ,le droit relatif ,l ingérant revoit ses tourments ,ne monopolise plus la vérité celle ci si souvent bafoué on fait sont ménage avant de vouloir faire ailleur et peut étre on peut prétendre à se distinguer…
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