A propos du Congrès du Parti de Gauche, du mur des médias, de l’Irlande et de la Grèce piégées par le FMI et les grands financiers, par Jean-Luc Mélenchon

Après tout cela il faut bien reconnaitre une erreur dans ce congrès. C’est celle de notre système de communication à son sujet.  Ni nos innovations, ni la co-présidence n’ont retenus l’attention des médias présents. Et pas davantage le travail sur le concept de peuple exprimé dans mon discours. Pourtant le thème avait  donné lieu à de belles polémiques finalement très abstraites. La Marseillaise finale, après l’Internationale, ni le passage sur le lien entre souveraineté nationale et souveraineté populaire n’a été retenu non plus… Et pas davantage le débat sur « l’impasse stratégique » à laquelle peut conduire le double refus qui est le notre de l’alliance avec les socialistes d’un coté et de la ligne de « l’extrême gauche plurielle » de l’autre. Le vrai sujet du congrès était tout de même : «que faire avec les socialistes et les verts ? ». Il n’en est rien apparu. Tant pis.

Ce qui a retenu l’attention c’est le supposé conflit avec le PCF  à propos du populisme. J’ai même lu que j’avais « mis le concept en sourdine »… Mais quand en ai-je fais un argument de campagne ? Je ne le saurais jamais. Par contre j’ai tout de même consacré un bon quart du discours de clôture à la question du « peuple » comme acteur politique nouveau en relation avec l’émergence du « précariat » et il n’en est rien resté. C’est le moment de dire qu’aucun conflit entre le PCF et nous n’est possible sur la question de l’élection présidentielle. Cela ne tient pas à notre amitié réciproque. Les faits commandent. Et nous le savons tous depuis le premier jour du lendemain de notre percée aux élections européennes. Le Front de Gauche n’existe que par sa diversité. Un seul parti ne peut avoir toutes les candidatures. A partir de là c’est comme ça qu’il faut lire ce que dit avec tant d’insistance le PCF sur la nécessité d’être « collectif ». L’injonction fonctionne autant comme une évidence pour nous tous, à propos de la campagne électorale présidentielle, qu’en particulier pour les adhérents du PCF troublés par les sirènes du repli sur l’identité partidaire du communisme. Mais contre nous agit une propagande incessante. Celle des gens de médias favorables aux socialistes. Ceux là ont besoin des identitaires de tous poils, inclus ceux du NPA, pour jeter de l’huile sur le feu tous les jours.

Le thème a été écrit noir sur blanc dans un argumentaire du PS lors de la création du Parti de Gauche : nous voudrions faire une OPA sur le PCF. Depuis, le disque tourne en boucle. L’autre volet est : « mon impatience » d’être candidat. Il sert à réduire tout ce que nous entreprenons à un plan de carrière personnel. Mais quelle carrière aurais-je en vue ? Comme les mêmes ne peuvent aussi écrire que je vais gagner l’élection présidentielle, alors il leur faut produire un argument complémentaire: je ferai tout cela pour être ministre de leur fichu gouvernement. C’est le maximum d’imagination politique d’un bureaucrate ordinaire du PS qui fait sa carrière. Ainsi Benoit Hamon s’est spécialisé dans les petites confidences, les indiscrets comme ils disent, où l’on apprend que « tout cela finira par l’entrée de Jean Luc au gouvernement ». Air entendu du vieux squale qui en a vu d’autres. J’ai trouvé ça dans trois ou quatre médias sous des formes différentes. Une fois pondu leur œuf les poules caquettent de satisfaction. J’ai eu des poules, je sais de quoi je parle. Donc les indiscrets font les paons. Puis, mille diables, les voila bien embarrassés aussitôt. Si je vais aller faire la gauche du gouvernement à quoi sert la gauche du parti ? Misère ! Voila Hamon sans emploi ! Et comment tendre la main aux centristes en compagnie d’épouvantail de notre acabit ? Seule la stigmatisation peut être efficace. Huchon et Valls ont f

via www.jean-luc-melenchon.com

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tueursnet
14 années il y a

J’ai rêvé que j’étais dans la peau du Président sur le perron de l’Elysée
Un matin qui ne figure pas sur le calendrier
Ne sachant plus s’il devait se prendre pour le marquis de Sade ou pour Sacher-Masoch.
Ça donne le vertige… de ne pas savoir s’il doit donner la fessée ou la recevoir de ces français qui ne mesurent pas encore l’horreur de la nature… humaine…
Lautréamont disait : « montre-moi un seul homme bon » et le président rétorquait :
« Et vous oiseau de mauvaise augure, montre-moi une seule femme vraie »… et toc !
Parce que sa femme, sa moitié ou son double c’est comme vous le sentez… était à la une de tous les journaux dans les bras de son amant.
Du fond de mon sommeil paradoxal, je m’arrachais la peau, les vaisseaux, les boyaux…
Comment elle fait, comment elle a fait pour refuser sans la moindre hésitation deux monstres sacrés : le pouvoir et la gloire en même temps ?
Comment elle a fait pour mettre une croix sur deux divinités sans se soucier du séisme, du volcan, du mal absolu qui allait engloutir son alter ego : monsieur le président !
Pour tout vous dire j’y avais jamais cru à l’amour avant ce jour…
Je suis dans sa peau…ou dans la peau de celle qui lui a fait la peau…
Je ne sais plus ! C’est confus !
Et je me dis en me prenant pour lui, que si je relève ce double défi :
Vaincre l’humilité et l’humiliation… je serai immortel…
Et je le voyais prier pour la première fois de sa vie le seigneur des agneaux, pour qu’il le rende insensible à l’infamie ! Juste le temps de retrouver la porte de sortie.
Au Fouquet’s il a réalisé au bout de quelques secondes… que ce sera elle la vénus à la fourrure qui va lui permettre de prendre sa revanche sur le funeste destin d’un homme,
Qui avait déjà les yeux crevés quand il vit la vérité !
L’adultère sans raison… c’est la définition même de la passion non ?
Cette nouvelle promue sera providentielle même si elle n’est pas tombée du ciel
Avant de le lui demander…Il savait déjà qu’elle allait dire oui…
Sa main c’était … la main de Dieu…
Parce que l’enjeu ce n’était pas l’honneur perdu d’un vers de terre…
Mais les draps souillés de tout son univers
J’exagère à peine…
Il ne croit pas en Dieu
Mais il peut le jurer aujourd’hui, que ce soir là, Dieu y était… aux Fouquet’s… il y était !
Ce qui a permis à notre prince charmant de retourner le destin….d’un revers de main !
Et il voudrait maintenant en faire autant avec l’opinion qui l’a abandonné au fil du temps.
Il a reconduit Fillon, retracé le même sillon et s’apprête à nous damer le dernier pion…
Dream is over… va falloir que j’aille réveiller Mélenchon !

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