usqu’il y a peu, la lutte contre le CPE (Contrat première embauche) était un très bon souvenir pour Fouad Harjane. Une des rares luttes de sa vie de militant à avoir débouché sur une victoire – Dominique de Villepin et Jacques Chirac ayant dû renoncer, face à la mobilisation de la rue, à leur réforme.
Sept printemps plus tard, Fouad Harjane est pourtant rattrapé par son passé. Il vient d’être condamné à verser 39 534 euros à la SNCF, pour avoir bloqué une voie de la gare de Metz pendant une heure, en 2006 (voir ici le jugement). Alors que le gouvernement a renoncé à une loi d’amnistie sociale, son cas pourrait être brandi par tous ceux qui, à gauche, continuent de la réclamer.
via www.mediapart.fr