Après des semaines de débat, la crise de la dette empire à Washington. Les adresses à la nation successives lundi soir de Barack Obama et de John Boener, le leader de la majorité républicaine à la Chambre de Représentants, ont permis de mesurer le fossé qui sépare les deux parties.
Tout de colère rentrée, Obama a lancé un appel inattendu aux Américains pour qu'ils appellent leurs élus républicains afin qu'ils acceptent un compromis. "Compromis n'est pas un gros mot" a-t-il lancé.
Mais durant ses quinze minutes de discours, le président a bien fait comprendre que l'impasse actuelle était la faute unique des républicains, qui refusent jour après jour la fin des exemptions d'impôt pour les riches dans le cadre d'un futur plan de réduction des dépenses.
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