Troy Davis, devenu un symbole de la lutte contre la peine capitale, a été exécuté mercredi aux Etats-Unis après avoir clamé son innocence jusqu’au bout.
Juste avant l’injection mortelle au pénitencier de Jackson (Géorgie, sud-est), cet Afro-Américain de 42 ans a répété qu’il n’était pour rien dans la mort du policier blanc pour laquelle il a été condamné en 1991. «Ce n’était pas de ma faute, je n’avais pas d’arme», a déclaré Troy Davis, selon une journaliste locale qui a assisté à l’exécution aux côtés de parents de la victime. «A ceux qui s’apprêtent à m’ôter la vie, que Dieu vous bénisse», a-t-il ajouté.
Initialement prévue à 19 heures locales (1 heure du matin en France), l’exécution a été retardée de plus de quatre heures, dans l’attente d’une décision de la Cour suprême des Etats-Unis, qui a finalement autorisé sa mise à mort. Le décès a été constaté à 23h08 (05h08 ce jeudi, heure française), une quinzaine de minutes après le début de l’exécution. Les centaines de manifestants présents à l’extérieur de la prison ont accueilli la nouvelle dans un profond abattement après avoir espéré pendant des heures un improbable geste de la plus haute juridiction du pays.
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