Sécheresse : et si la bio avait des réponses ? Les producteurs d'Atanka témoignent: face à la sécheresse, l'agrobiologie propose des solutions simples et de bon sens… pour qui veut les écouter.
Un sol vivant retient plus d'eau
Issu de la décomposition des matières organiques, l'humus peut stocker d'importants volumes d'eau…
qu'il restitue ensuite aux racines. De même, certains micro-champignons se développent en symbiose avec les racines
et améliorent leur capacité de captation, de stockage et de restitution de l'eau.Résultat : "Si je gratte un peu, mon sol reste humide et frais !" constate ces jours-ci
Didier Lamirand de l'oliveraie des Fonts.En agriculture conventionnelle, toute cette microbiologie est tuée par le labour et les pesticides.
Le sol devient un simple support minéral incapable de stocker puis de restituer l'eau.Alors que la France est le 3ème consommateur mondial de pesticides et le premier consommateur européen,
il n'y a aucune chaire officielle de microbiologie des sols en France depuis la disparition du secteur
microbiologie des sols de l'Institut Pasteur… cherchez l'erreur !Un sol couvert limite l'évaporation
Bien connues des paysans les plus en pointe dans l'agriculture biologique ou naturelle, des techniques telles que le
Bois Raméal Fragmenté (BRF – sol couvert de plusieurs centimètres de rameaux broyés) ou le
semis sous couvert (on sème les graines directement sur les restes de la culture précédente
ou sur un tapis de plantes telles que du trèfle) permettent de ne jamais laisser la terre à nu.
Ce qui favorise la microbiologie du sol (encore !) et limite l'évaporation.Ces techniques sont notamment mises en oeuvre par
Philippe Amalric (Les Estrets),
Julien Taton (la Ferme du Quart Pichet),
Robert Salicis…Dans nos campagnes, on voit souvent des hectares de terre à nu soigneusement labourée, hersée et grattée…
ce qui nécessite en plus des heures de travail au tracteur en consommant d'énormes quantités de gasoil…
cherchez l'erreur !Les engrais "déconnectent" les plantes du climat
et les empêchent de s'adapterComme nous l'explique Julien Taton, "mes plantes n'ont pas besoin de
Météo France pour savoir le temps qu'il va faire. Cela fait longtemps qu'elles se sont adaptées au climat
de cette année. Elles font moins d'épis mais pourront les ame
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