La lutte contre la bêtise est un combat permanent. Et comme l’année à venir sera électorale, gageons que les occasions seront nombreuses de pourfendre les âneries proférées par les uns ou les autres. A dire vrai, on ne sait déjà plus trop où donner de la tête. Qu’il s’agisse de promouvoir les comportements franchouillards d’achat de produits bien de chez nous, d’empêcher des étrangers ayant accompli leurs études en France d’y rester produire des richesses ou, ce dont on parle moins, de durcir les conditions de séjour des étudiants étrangers durant leurs études elles-mêmes, le ratatinement sur soi-même, dans les circulaires comme dans les discours des équipes au pouvoir ou pas, semble tenir le haut du pavé. Comme d’habitude, l’expression de cette bêtise rance s’accompagne de stratégies de diversion.
En l’occurrence, le Parlement vote quasi unanimement une loi qui interdit la négation de tout génocide, la liste de ceux-ci devant être elle-même définie par la loi. Que la contestation de faits solidement démontrés par les travaux des historiens relève d’une niaiserie aggravée, c’est indéniable. Mais pourquoi cette forme de stupidité, et celle-là seulement, serait-elle pénalement réprimée ? Proposons aux députés d’aller plus loin dans cette voie, et d’inscrire dans la loi plusieurs interdictions : dire «fumer n’est pas dangereux», écrire «le bain de siège guérit du cancer», ou affirmer «la croissance revient» mériteraient bien une belle amende voire, pourquoi pas, en cas de récidive déconnante, une peine de prison… Serait ainsi chaque année définie par le Parlement, en session proprement extraordinaire, la liste des bêtises indicibles, des énoncés interdits, des idioties devant être tues. Les théories économiques ineptes donneraient-elles également lieu à condamnation pénale, au risque d’une explosion de la population carcérale ? Dans tous les cas, la loi ne chercherait plus à définir le juste, mais s’attaquerait, enfin, à dire le vrai.
Quelques esprits chagrins objecteront bien que les députés ont, ou devraient avoir, d’autres chats à fouetter, et que c’est plutôt sur le terrain de la pensée et de ses débats que doit se mener la défense de la vérité, historique ou autre. Que, dès qu’il s’agit de faits sociaux, la réalité est volontiers ambiguë, et se prête mal à l’expression de certitudes, fussent-elles portées par la représentation nationale. Que la construction du savoir requiert un temps bien plus long que celui des joutes parlementaires, qu’elle peut et doit passer par un lent travail de construction d’archives, ou d’exploitation statistique.
A propos de la délinquance, sujet où la manipulation des chiffres est particulièrement tentante, tout spécialement pour ce gouvernement, à plus forte raison en période électorale, un ouvrage de Philippe Robert et Renée Zauberman (1) rappelle à point nommé quelques principes importants. Point clé : vu la complexité de la question, les sources d’informations doivent être diversifiées, s’appuyant à la fois sur l’activité des services de maintien de l’ordre et sur des enquêtes auprès des victimes. Ceci nécessite donc à la fois l’accès des chercheurs aux données sources, et des budgets suffisants alloués à la conduite d’enquêtes sur la population générale. En outre, seules des données de long terme peuvent capturer une dynamique à l’évolution parfois profonde, mais rarement brutale. C’est la précision permise par un tel recul qui conduit les auteurs à montrer que l’action répressive s’est concentrée, depuis une dizaine d’années, sur deux types d’activités illicites : les étrangers en situation irrégulière, et les infractions à la législation sur les stupéfiants, pour l’essentiel commises par des consommateurs ou de petits trafiquants. On le sait, les forces de l’ordre sont directement incitées à porter leurs efforts sur ces activités puisqu’au contraire d’un cambriolage ou d’un homicide, le constat d’un tel délit identifie ipso facto son auteur, améliorant ainsi de
la croissance revient oui elle revient car avant on disait plus vous achetez plus vous gagnez ,mais maintenant on va bientot vous donnez des sous pour consommer il faut stimuler la croissance ah cette bonne vieille croissance il faut la maintenir ,avant les élections remplissez vos placards peu importe si cela ne vous sert a rien ,2 vétements le troisiéme gratuit ou 3 baguettes de pains la 4éme gratuite etc « j allais l oublier », faite honneur a vos grands dirigeant et soyez honteux de ne pas étre leurs disciples soyez des consommateurs spirituels ne pensez plus avec votre téte mais avec votre ventre ainsi l industrie du textile retrouvera dynamisme et d autres professions apparaitrons ,;pourrait on légiférer contre la bétise ? c est difficile comme question car nous avons dépassé le seuil critique nous sommes dans une autre dimension et puis est ce que le législateur est OVER à l écoute ,je pense qu une thése est nécessaire ,peut étre la médecine à la réponse ,des chercheurs pourraient trouver le vaccin contre cette maladie contagieuse c est peut étre d ordre sanitaire il faut déclencher un plan d urgence et surtout les moyens ,j ai découvert l homme qui a inventé les échasses c est secret je ne vous dit pas son nom ,j ai d autres conneries en réserve
« le terrain de la pensée » j adhére il faut innover des esprits brillants pourraient penser l univers carcéral autrement pour la consommation de cannabis ,c est une idée qui vient de surgir de mon esprit ,ce n est qu une idée que je soumets aux grands de ce monde ; il faut reconnaitre des facteurs psychologiques un état pathologique une dépendance voir une accoutumance ,une dérive ,ne les laissons pas dériver ,les placer en détention dans une petite ile avec palmiers et cocotiers sable fin pour leur ouvrir une autre vision de la beauté ,car la leur est falsifié par la substance, et il faut légiférer sur la répercution en chaine de la bétise