7,5 milliards ou 2,5 milliards d'euros? Le ministre de l'Education et le candidat socialiste à la présidentielle s'opposent sur la facture de la proposition de celui-ci, de (re)créer 60.000 postes en cinq ans dans l'Education nationale.
Pour Luc Chatel, une telle mesure qui reviendrait à créer 12.000 postes par an sur la prochaine mandature, coûterait «500 millions d'euros la première année, 1 milliard la deuxième année, 1,5 milliard la troisième année, 2 milliards la quatrième année et 2,5 milliards la dernière année». Le cumul «serait alors de 7,5 milliards d'euros et non de 2,5 milliards», chiffrait le ministre de l'Education, vendredi.
Ce samedi, il en rajoute en criant à nouveau à l'«imposture» du PS, promettant à leur candidat une mesure qui va coller comme «le sparadrap du capitaine Haddock» pendant la campagne présidentielle.
Peu avant dans la journée, c'est l'ex-ministre (PS) de l'Education, Jack Lang, qui est monté au créneau pour défendre le candidat Hollande en dénonçant l'«incompétence» et sa «malhonnêteté intellectuelle». Taxant de «chiffre extravaguant» l'évaluation de Chatel, Lang estime que «ce calcul est dénué de tout fondement». «Chaque année, pendant 5 ans, sera ouvert un crédit de 500 millions d'euros destiné à engager 12 000 nouveaux professeurs. A la fin du mandat, ces nouveaux crédits représenteront un total de 2.5 milliards d'euros, tout le reste n'est que mauvaise littérature», tranche le socialiste.
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