Alors que nous nous apprêtions à célébrer le vingt-cinquième anniversaire de Tchernobyl, et que l'opinion publique mondiale semblait oublier peu à peu cette catastrophe, le séisme du Japon a remis sur le tapis le risque technologique majeur que représente l'énergie nucléaire.
Les écologistes militent depuis de nombreuses années pour une sortie progressive du nucléaire, non seulement pour des raisons de sécurité liées à l'exploitation des centrales : le risque terroriste est bien réel et les travailleurs précaires de cette industrie en subissent les conséquences sanitaires.
Mais surtout du fait de l'irrésoluble gestion des déchets radioactifs, tant par le problème du stockage définitif des déchets que par les risques liés à leur utilisation à des fins terroristes. Le drame japonais confirme aussi un risque trop souvent sous-estimé voire caché : la vulnérabilité des centrales aux risques naturels.
Des informations contradictoires sur la centrale de Fukushima
Il faut savoir que le Japon est, avec la France, un des pays les plus nucléarisés au monde, le troisième plus exactement. Un tiers de sa production électrique dépend de l'atome, et comme d'autres pays, le Japon continue à accroître cette dépendance en visant les 50% pour 2030.
Concernant la centrale de Fukushima-Daiichi, le contrôle de l'information empêche de savoir jusqu'ici ce qui s'est exactement passé. La nature de l'explosion reste douteuse : même si on l'attribue celle-ci à des tuyaux transportant de l'hydrogène, il est aussi fort probable que l'hydrogène soit le résultat d'une réaction chimique ayant eu lieu dans un espace situé entre la cuve et le bâtiment.
Une température élevée peut en effet provoquer une dissociation des molécules d'eau, aboutissant à la création de molécules d'hydrogène. Reste aussi à savoir si la cuve a pu être endommagée par cette explosion. (Voir la vidéo)
Principal danger : la fusion du réacteur
Il y a donc aussi des doutes sur l'état du cœur du réacteur, qui pourrait être en fusion partielle. Sur LeMonde.fr, on apprend que « les informations sont parcellaires » selon Thierry Charles – directeur de la sûreté des usines nucléaires à l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) – qui constate que les déclarations de l'autorité de sûreté japonaise et celles de l'exploitant Tepco ne concordent pas totalement, Tepco indiquant que la fonte du cœur n'est pas en cours alors que l'autorité de sûret
via www.rue89.com
Le séisme des cœurs
Je vous parle de fraternité
Et vous me renvoyez à la dure réalité
Aux plaques tectoniques
de notre écorce cérébrale…
Aux tremblements des peurs
Et au déferlement des pleurs
Et la terre continue de trembler et de nous faire trembler…
Et un beau jour… ou peut-être une nuit… on décide de ne plus trembler… et on se met à bouger…
à prendre le large au lieu de subir les vagues successives de cette nature imbécile…
Oui…oui on ne peut pas changer les lois de la science physique mais on peut changer de politique…
parce que là, il ne s’agit plus de science mais de conscience…
cette petite flamme qui tremble et qu’aucun vent ne peut éteindre…
ma conscience politique… qui voudrait avant de mourir assister à l’éveil d’une autre conscience…
d’autres consciences, à une sorte d’effervescence… vive la révolution des consciences.
http://www.lejournaldepersonne.com/2011/03/seisme/