Le mouvement anti-Wall Street a marqué jeudi son deuxième mois d’existence par une série d’actions dans plusieurs villes américaines, principalement à New York, berceau de la contestation. Des milliers de manifestants s’y sont rassemblés et au moins 200 ont été arrêtés.
En début de soirée, plusieurs milliers de manifestants, défilaient sur le pont de Brooklyn à New York, deux jours après le démantèlement du campement d’Occupy Wall Street du square Zuccotti, près de la Bourse.
Les manifestants étaient 20.000, selon le mouvement Occupy Wall Street, la police refusant de donner une estimation. Parmi eux se trouvaient de nombreux syndicalistes et des étudiants protestant contre le coût de l’éducation. La police a indiqué avoir arrêté 250 personnes lors des manifestations et que sept policiers ont été blessés.
Notre correspondant à New York Fabrice Rousselot était sur place, il raconte en détail cette journée de manifestation. Extrait :
C’est l’heure de vérité pour Occupy Wall Street. Les syndicats avaient promis qu’ils se mobiliseraient pour une marche organisée depuis Foley Square, dans le sud de Manhattan, vers le pont de Brooklyn. Et ils sont bien là. Entre 10000 et 12000 personnes sont rassemblées dans le froid. Mike Phelan, un grand costaud, tient une banderolle du SEIU, le syndicat des employés de service. «Je suis là car je fait partie des 99% qui veulent protester contre les inégalités», s’insurge-t-il, «au lieu de donner de l’argent aux riches on ferait mieux de le consacrer à l’éducation ou aux emplois». La place est noire de monde mais l’ambiance est festive. «Je représente les générations à venir qui vont se retrouver à la rue», dit une grand mère, «c’est pour elles que je me bats». Lire le reportage de Fabrice Rousselot: «Cette fois, je crois qu’ils nous ont entendus» (cliquez ici).
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