«Mon dieu, faites qu’il ne meure pas sans aller en prison». Le message, posté par plusieurs chebabs de la révolution égyptienne la nuit dernière sur Twitter alors qu’on annonçait l’hospitalisation d’Hosni Moubarak, a peut-être été entendu.
Ce matin, les Égyptiens ont appris avec stupéfaction la mise en détention pour quinze jours de leur ancien président et de ses deux fils, Alaa et Gamal. L’ultime rebondissement d’un feuilleton, qui s’est accéléré ces vingt-quatre dernières heures. Hier matin, la rumeur donnait l’ex-Raïs, théoriquement en résidence surveillée à Charm el-Cheikh, en fuite vers la Jordanie.
En début d’après-midi, un journal égyptien en ligne affirmait qu’il était interrogé par des enquêteurs, à El-Tur, non loin de la station balnéaire du sud-Sinaï, en prélude à un éventuel procès.
L'état de santé de l'ex-président égyptien Hosni Moubarak, qui a été placé en détention est «instable», a indiqué l'agence officielle Mena en citant une source médicale à l'hôpital de Charm el-Cheikh.
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