Mary Louise Roberts : « Le sexe a été une manière d’assurer la domination américaine »

"What Soldiers Do: Sex and the American GI in World War II france" de Mary Louise Roberts (University of Chicago Press, 352 p., non traduit).
"What Soldiers Do: Sex and the American GI in World War II france" de Mary Louise Roberts (University of Chicago Press, 352 p., non traduit). |

Mary Louise Roberts enseigne a l'université du Wisconsin, à Madison. Elle est spécialiste d'histoire de France et s'intéresse particulièrement à l'histoire des femmes. Son dernier livre, What Soldiers Do. Sex and the American GI in World War II France traite de la Libération et de la violence sexuelle, un aspect de la guerre largement passé sous silence.

Vous avez commencé ce livre juste après les tensions entre la France et les Etats-Unis sur l'intervention en Irak, en 2003. Pourquoi ?

Je voulais voir comment une telle friction avait pu se produire entre ces deux alliés. Du coup, je me suis intéressée à ce qui s'était passé à la fin de la seconde guerre mondiale, notamment après le débarquement. Et là, en consultant les archives, je me suis aperçue que tous les rapports de police montrent la même chose. Il y a eu des viols et des crimes partout où les GI étaient stationnés, à Reims, Cherbourg, Brest, Le Havre, Caen…

Vous montrez d'abord le contexte chargé dans lequel les soldats américains sont envoyés en Normandie.

Il suffit de consulter Stars and Stripes, le quotidien de l'armée. On y trouve tous les vieux stéréotypes. La France est présentée comme une sorte de bordel. Elle est complètement érotisée. Cette image date en fait de la première guerre mondiale. Quand les soldats sont revenus, ils ont raconté des histoires affriolantes. Après, l'armée américaine a "vendu" la guerre comme une occasion de se faire embrasser par des Françaises, et peut-être plus. Ce n'est pas pro

via www.lemonde.fr

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moustik2
moustik2
11 années il y a

la misére sexuelle lié avec la méme misére intellectuelle et le fardeau de ces actes sexuelles tellements « sales » fait fantasmer la et les bonnes consciences ,ceux ou celles qui pensent ne plus rentrer dans le sordide de l esprit qui eu pensé le bien et le mal dissimulent ,car le monde dissimule ses paradoxes et invite dans le brouillard à des perversités macabres, le fantasme doit le rester pour préserver l autre et la réalité pas celle « des précheurs » mais celle des besoins réciproques pourrait peut étre se dessiner ,les besoins réciproques sont ceux qui échappent peut étre aux principes d une pensée qui n a jamais affirmé une « vérité » et qui tente de resister à une conformité scandaleuse dans ses dérives et ses mensonges le pire étant le mensonge qui dérive pour forniquer ses fantasmes ,la « béte » s exprime dans toute sa médiocrité c est térrifiant de ne pas savoir savourer , la domination est triste à mourir ,ce que j ai remarqué c est que ce que l on désire ne désire pas forcément ceux sont les aléas et puis trouver c est peut étre perdre la perfection dont on éxige encore plus ,trés compliqué décidément ,j ai vu un film il y a longtemps le gars était ce que vous appelez un obsédé pour certain grand apotre du noble penseur, et a la fin aprés sa vie trépidente il est à l hopital est dit tient je me taperais bien une tisane, c est à méditer l épicurien devenu accro à la tisane dans ses désespoirs

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