A quelques jours du premier tour des cantonales, la droite la joue discrète, à Epinal (Vosges). Dans le fief de Philippe Séguin, il faut tourner trois fois autour de la place des Vosges, dans le centre historique, pour dénicher le local départemental de l'UMP… sur un interphone, au troisième étage d'un immeuble discret. Nulle bannière côté rue, aucune signalétique.
La ville est à droite, gaulliste depuis que Séguin l'avait reprise au PS en 1983, après un seul mandat à gauche depuis la guerre. Pourtant, à la brasserie qui jouxte la mairie, personne pour me renseigner sur l'adresse du quartier général UMP voisin. Lequel se révèlera fermé : nulle permanence, tout juste était-il ouvert le soir du 6 mai 2007 pour l'élection de Nicolas Sarkozy. Rarement pour les autres rendez-vous électoraux.
via www.rue89.com
