Les Rambos des « forces spéciales », responsables d’une «Bavure» française lors de l’intervention au Niger – Libération

«Un certain nombre de gendarmes ont alors été tués, d’autres emmenés» à bord du 4X4 des militaires nigériens. «C’est un événement que nous n’avons pas connu d’emblée», a plaidé le ministre, arguant qu’il faut du temps pour analyser des images tournées à 4 000 mètres d’altitude.

Trois hélicoptères Cougar de l’armée française et une trentaine d’hommes apportaient de l’aide aux militaires nigériens pour «tenter de bloquer» les ravisseurs de Vincent Delory et d’Antoine De Léocour, capturés en plein centre de Niamey, puis embarqués à bord de véhicules filant vers le Mali. Un ponte de l’antiterrorisme est convaincu que «cela valait le coup d’essayer, avant que les preneurs d’otages d’Aqmi n’entraînent nos deux jeunes Français dans des zones quasiment impénétrables».

Mais l’attaque a mal tourné. Plusieurs accrochages et embuscades, ainsi que l’assaut final du convoi au petit matin, ont fait 7 morts, selon une source proche de l’enquête : les deux jeunes otages français, trois gendarmes nigériens kidnappés et deux ravisseurs. Cinq membres des forces nigériennes ont été blessés. Dans un premier temps, un responsable nigérien avait affirmé détenir deux membres présumés d’Aqmi, avant de se rétracter, indiquant qu’il s’agissait, en réalité, de gendarmes. A Niamey aussi, on nageait en pleine confusion. Le fait est qu’aucun terroriste n’a été appréhendé vivant, une partie du commando étant parvenu à s’enfuir.

Les autopsies, à Paris, des corps rapatriés des deux otages ont établi –

via www.liberation.fr

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