Faut-il se pincer pour le croire ? L'institution qui incarne, pour les siècles des siècles, le SERMON, à savoir le fait de faire la leçon à tout un chacun et sur tout, se trouve confrontée à sa pire obsession, dont elle fait même le lien avec celui qu'elle prétend combattre, le DEMON, à savoir ce qu'elle appelle "la sexualité". Semaine après semaine, les faits s'accumulent dans des journaux et des médias qui se plaisent à planter le fer là où cela leur fait mal : la fierté catholique, la prétention à une "certaine pureté". Et que disent les faits ? Que des adultes, des hommes, ont un intérêt pour des enfants afin de les obliger à des "relations" qui n'en sont pas, à un esclavagisme sexuel, à l'instar de celles et ceux qui dans quelques pays allaient et vont encore (même si désormais une conscience mondiale restreint leur champ d'action) vers des enfants non protégés pour… C'est au tour du monde de faire la leçon à l'Eglise et à ses clercs, dévoyés, l'Eglise aurait dit, "pervers". Les défenseurs de l'Eglise tentent d'expliquer que ces "déviances" sont le fait d'une minorité (on s'en doute), et qu'il s'agit de cas individuels. Or il faut rappeler que l'Eglise est tout de même cette organisation où des hommes, habillés en femmes, prétendent pouvoir vivre sans relations humaines sensuelles et prétendent aussi être des experts de ces relations pour les dénoncer. En prétendant pouvoir ainsi vivre et sentir, quelques-uns affirment qu'il s'agit pour les prêtres de viser l'idéal, une sur-humanité alors que la dite humanité est INCARNEE, NEE de cette même sexualité, et que sa biologie dépend totalement de l'existence sexuelle, partie du tout, partie essentielle à son tout. Les prêtres sont donc au contraire DESHUMANISES, placés dans une voie extrêmement dangereuse, de NEGATION des fondements humains, et cette NEGATION rend possible une orientation in-humaine alors que les adultes sont faits pour avoir des relations consenties entre eux. Il est tragi-comique (tragique pour les victimes, comique eu égard aux chefs de l'Eglise, leur grandiloquence, leurs prétentions, si nombreuses et si ruinées pourtant) de constater le retour de ce boomerang : la PERVERSITE, notion si spécialement catholique, à l'occasion de l'Inquisition, se trouve donc être une spécialité maison… La FAUTE ORIGINELLE n'est pas adamique, mais dans la NEGATION DE L'HUMANITE INCARNEE, telle qu'elle s'entend dans le récit gnostique de la Génèse, dans le mensonger "péché universel", dans la liste des 7 péchés capitaux. Les monstres sont les enfants d'une MONSTRUOSITE élaborée par des hommes malades.
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Jean-Christophe Grellety, "L'action littéraire",
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