Sur la place de Michel Onfray, gastrophilosophe au rayon pub-philosophie, je tiens donc, par une brève et fragmentaire étude d’un de ses écrits, renforcer la preuve du vide de la pensée du personnage. L’œuvre, insignifiante, ne réclamant qu’une correction purpurine.
Sommaire
Michel Onfray cultive une liberté de pensée et d’action. Le voilà donc qui s’échine, dans un court travail de 80 pages, à aborder le thème difficile de la Révolution française et à y délivrer une pensée qui, me semble-t-il, ne peut rivaliser avec un quelconque manuel de seconde. Bref, Michel Onfray s’esquinte dans le champ de l’histoire [1] et ça tombe bien. « La religion du poignard – Eloge de Charlotte Corday ». Voilà le titre.
Voici la quatrième de couverture et l’accroche vendeuse :
Charlotte Corday incarne le refus d’une gauche de ressentiment qui jouit de l’occasion offerte par 1789 pour donner libre cours à sa haine, ses jalousies, ses envies. Elle qui a lu Plutarque et Corneille, son ancêtre, elle ne se contente pas de pérorer dans un temps où l’on parle beaucoup, souvent à tort et à travers : elle agit. Quel intérêt de lire et d’admirer les grands romains de la République si, dans ces circonstances historiques particulières, on ne se hisse pas à leur hauteur ? Elle dit clairement son républicanisme et son mépris de la faiblesse du Roi, elle affirme les idéaux des Lumières et se soucie comme d’une guigne des vertus chrétiennes, elle peste contre le dévoiement de l’esprit de 1789 dans le sang de la Terreur, elle est la véritable Amie du Peuple alors que Marat, emblématique homme du ressentiment, se sert de la Révolution française pour régler des comptes avec le monde qui ne lui a pas donné ce qu’il attendait : titres de noblesses, visibilité mondaine, argent, pouvoir, honneur, reconnaissance institutionnelle.
Charlotte Corday incarne le tyrannicide, cher au cœur des amis de Plutarque. Elle incarne la morale et la vertu, la pureté et l’idéal dans un monde où triomphent le vice, l’immoralité, l’impureté, la haine. Son geste fonde la « religion du poignard », selon les mots de Michelet, une religion sans Dieu bien utile en nos temps déraisonnables de nihilisme triomphant.1. Onfray et le peuple dépolitisé
…Et Onfray d’évoquer la tirade de Michelet, cette « religion du poignard » qui serait fondée par l’assassinat de Marat. Il y a là récupération et
Pourquoi diable Onfray « soutient »-il publiquement le Parti de GAUCHE ??
Quoique: Mélenchon se dit Socialiste et même marxiste, mais pas Communiste…
Meilleurs vœux à vous.
Pourquoi diable le parti de gauche accepte t-il d’être soi-disant soutenu par Onfray ? Soi-disant, car c’est tout de même un modèle de soutien « virtuel » !