« Jusqu’à ma condamnation, je croyais au système. Mais quand je suis entré dans le couloir de la mort et que je me suis retrouvé avec des innocents, je me suis dit que le système ne marchait pas. » Celui qui prononce ces mots s’appelle Joaquín Martínez, le premier Européen qui a réussi à sortir de ce couloir de la mort aux États-Unis. Douze ans se sont écoulés depuis, mais il souffre toujours des séquelles des mauvais traitements psychologiques permanents auxquels il a été soumis, dit-il, durant ses trois ans d’enfermement. Par exemple : pas de vêtements orange à la maison, ils ressemblent trop à ceux qu’ils portaient en attendant une exécution finalement annulée.
« Moi je vivais le rêve américain aux États-Unis, la vie d’un enfant gâté. Jusqu’à ma condamnation. J’ai vu qu’ils me cherchaient, qu’ils voulaient
via www.mediapart.fr