Grosse récolte pour la logique de marque Apple- Ecrans

La firme américaine connaît un succès planétaire. Explications en sept chiffres capitaux.

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milliards de dollars (245 milliards d’euros). Plus qu’Exxon Mobil. C’est ce qu’a valu Apple, un court instant mardi à Wall Street, devenant ainsi la première capitalisation mondiale devant le roi du pétrole. Le krach de 2008, la déculottée des Bourses de cet été, connaît pas. Apple pèse presque cinq fois plus aujourd’hui qu’il y a cinq ans. Introduite en bourse le 12 décembre 1980, à 22 dollars, l’action en valait 373 hier. A titre de comparaison, Total, la plus grosse capitalisation française, émarge à 78 milliards d’euros. Si Apple était un Etat, ce serait le 26e pays le plus riche du monde (sur 181). Au coude à coude avec l’Autriche, l’Argentine ou l’Afrique du Sud. Pour le plus grand bonheur de ses dirigeants-salariés, heureux détenteurs de stock-options, à commencer par Steve Jobs. Le capital d’Apple est détenu à 71 % par des fonds d’investissements. Le reste est entre les mains de petits porteurs, mais surtout entre celles d’une brochette de milliardaires, patrons de hedge fund. Dont Georges Soros ou encore Ken Griffin, le fondateur du hegde fund Citadel et 488e fortune du monde, et qui raflé 2,5 millions d’actions Apple au dernier trimestre…

28,6

milliards de dollars (20 milliards d’euros), c’est le chiffre d’affaires du dernier trimestre (avril à juin) publié par Apple. La trajectoire pour 2011 est un gros cran au-dessus de celle de 2010 (65,23 milliards de dollars sur l’année). Tandis qu’Apple monte au ciel, l’ex-géant Nokia (41 milliards d’euros en 2010), lui, poursuit sa descente aux enfers. Pied de nez au groupe finlandais, l’Asie (et les pays émergents), longtemps pré carré de Nokia, devient aujourd’hui la terre à défricher pour Apple.

En ligne de mire, tout particulièrement : l’eldorado chinois. Les Asiatiques se ruent depuis quelques mois sur la marque à la pomme. Les ventes en Chine continentale, Taïwan et Hongkong ont été multipliées par six en un an. Le chiffre d’affaires a explosé à 8,8 milliards de dollars sur les neuf premiers mois de l’année. Et ce n’est pas fini : la Chine est « une opportunité considérable pour Apple, et nous avons tout juste commencé à gratter », a lâché tout récemment Tim Cook, le directeur des opérations d’Apple.

7,31

milliards d’euros de bénéfice net pour le troisième trimestre, clos fin juin. Au rythme auquel Apple engrange ses profits, la firme pourrait venir aisément au secours de la Grèce ! Le roi du smartphone a proclamé ainsi, le 20 juillet, un bénéfice en progression de 125% par rapport au même trimestre de 2010. Cela hisserait sur un an la performance de la firme de Cupertino, à plus de 28 milliards de dollars (20 milliards d’euros). Soit pas très loin de ce qui est exigé des Grecs en termes de sacrifices : ils sont censés réduire leur dette publique de 26 milliards d’euros d’ici 2014. Apple va si bien que les analystes, pourtant fins stratèges, sont régulièrement roulés dans la farine, à chaque fois que la firme dévoile des résultats. Ainsi les experts de Thomson Reuters avaient sous-estimé la prouesse du dernier trimestre de 33%. C’est d’ailleurs un trait de caractère d’Apple de jouer constamment les modestes dans ses propres prévisions.

49 400

salariés… Mais comment fait donc Appl

via www.ecrans.fr

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