J'ai laissé tomber mes notes et mon récit sur les réunions publiques à Dole, Nancy et ailleurs. J'ai mis à part mes commentaires de la visite de la centrale géothermique de Soultz-sous-Forêt. Et, bien sûr, j'ai remisé ce que j'ai à dire des mauvais coups contre les peuples que l'union européenne prépare.
Il y a le feu chez nous ! Enfants, craignez le loup et courrez vers vos bons bergers : madame Le Pen est présidente. Le Front National est au pouvoir. Ou presque. Mauvaise blague. Mais un coup médiatique sans principe est en train de tourner au tremblement de terre politique. Le président Sarkozy ressort en chaussette de l'épisode. Dans quinze jours après le vote des cantonales, il ne lui restera même pas les chaussettes. Un monde est en train de basculer. Un sondage bidonné suffit à provoquer un ouragan en Indonésie. L'effet papillon en politique est prouvé. Ben Ali et Moubarak en ont su quelque chose.
Profitant aussitôt de l'avantage concédé si facilement, madame Le Pen pousse l'avantage. Elle porte plainte contre moi. Et contre la CGT. Dans les deux cas il s'agit pour elle d'obtenir que le FN soit considéré "comme un parti comme les autres". Pour les sondeurs et le journal "Le Parisien" elle est déjà "un parti mieux que les autres". Il s'agit donc de démontrer que la gauche, celle qui tient tête, elle, est "moins que les autres". Un coup monté de longue main où les compères ne manquent pas, à droite comme à gauche et dans les médias. Mais le cirque n'en a cure. Il est déjà allé battre la grosse caisse plus loin. Un rapide état des lieux s'impose.
Les photographies qui illustrent ce billet ont été envoyées par Franc Servière. Merci à lui.
Madame Le Pen porte plainte contre moi parce que j’ai dit qu’un « Français sur quatre n’est pas prêt à se donner à un fasciste ». Elle n’a pas lu Plantu, l’ami à dix mille euros du Qatar, et elle ignore donc q
ue selon lui nous serions identiques. Assez blagué. Plainte ? Je l’attends de pied ferme ! Elle changera d’avis avant moi. Je ne suis pas accoutumé à défendre mes idées politiques dans un tribunal notamment parce qu’il ne me semble pas que ce soit le lieu. Mais j’irai. Je demanderai moi-même la levée de mon immunité parlementaire. Elle est pourtant strictement réservée à ce genre de cas où la liberté de parole politique de l’élu doit être protégée. Madame Le Pen n’hésite pourtant pas à parler elle de « méthodes fascistes » à propos de l’invitation annulée à radio J sur l’injonction du président du CRIF. Lequel, elle sait comme moi n’est pas un fasciste. Juste quelqu’un qui veut exercer un pouvoir normatif communautaire sur la liberté de parole des autres. On l’a vu avec son interdiction de la réunion autour de Leila Shahid à l’ENS de Paris. Un pouvoir d’intimidation suffisant pour que, tout en protestant bien fort, madame Le Pen porte plainte de nouveau mais prudemment et bizarrement contre l’UEJF. Mais pas contre le CRIF. Pas tém
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