Ce n’est pas un hasard si la Grèce importe trois fois plus qu’elle n’exporte. Elle est, par exemple, devenue l’un des premiers marchés européens de voitures de luxe : au cours de mes vacances, je n’ai jamais vu, sauf en Allemagne, autant de Porsche, Audi, Mercedes, BMW (de la série 1 au X5), Lexus et tutti quanti… Un parc automobile (il y a plus de voitures par habitant qu’en France) sans rapport avec la richesse réelle du pays. Devant une modeste maison du centre historique de Ioannina, j’ai ainsi pu voir deux voitures allemandes dans le garage qui valaient environ 100.000 euros. Partout, les signes de l’argent facile sont là, un argent facile obtenu grâce aux aides régionales européennes et au parapluie de l’euro qui a permis à l’État de s’endetter plus que de raison et d’embaucher plusieurs centaines de milliers de fonctionnaires qui ne doivent souvent leur poste qu’à leur fidélité politique.
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